Dans un monde professionnel de plus en plus dominé par les algorithmes, l’automatisation ou encore les objectifs commerciaux, il est temps de se poser une question essentielle :
et l’humain dans tout ça ?
Les chiffres parlent d’eux-mêmes, selon le
baromètre de l’expérience candidat 2024 réalisé par Yaggo et l’IFOP :
- 87% des répondants estiment que l’expérience de candidature reflète le traitement des salariés par une entreprise
- Plus d’1 candidat sur 2 ne compte pas repostuler au sein d’une entreprise où l’expérience candidat était négative
Parmi les causes d’une mauvaise expérience, apparaissent :
- Ne jamais recevoir de réponse suite à votre candidature (62%)
- Recevoir une réponse négative automatique et impersonnelle suite à votre candidature (48%)
- Ne jamais recevoir de retour suite à un entretien (40%)
Cela souligne une réalité indéniable : les candidats attendent d’être respectés et c’est dans cette optique que les pratiques doivent être repensées.
Et s’il était simplement question d’assumer que le recrutement… C’est bel et bien de l’humain ?
C’est justement le point de vue défendu par
Sébastien Ratajczak, membre du collectif Achil et recruteur indépendant spécialisé en finance, audit et expertise-comptable.
Cet article vous propose une revue de son parcours, pour comprendre ce qui a façonné sa vision du recrutement et comment aujourd’hui, il réussit à mêler des pratiques bienveillantes et inclusives, 100% centrées sur les talents qu’il accompagne.
Qui est Sébastien Ratajczak ?
Tout au long de son parcours, l’empathie a toujours été une valeur très forte pour Sébastien.
Que ce soit en entreprise, sur le terrain dans la métallurgie, ou pendant son Master RH pendant lequel il a côtoyé du public en reconversion professionnelle, il a très vite mis le doigt sur son envie d’aider les gens.
Confronté à un marché quelques fois décevant en termes de pratiques en recrutement, Sébastien en a fait une conviction : il estime que ce qu’il dit en entretien peut avoir un impact énorme sur les candidats, ce sont des vies entre ses mains.
Il adopte alors très vite une posture de conseil, aussi bien auprès de ses candidats que de ses clients et découvre même une dimension sociale au métier de recruteur, avec pour défi quotidien, redorer l’image de son métier.
L’humain au cœur du recrutement : plus que des mots !
L’évangélisation auprès des entreprises
Sur le secteur de l’audit et expertise-comptable (AEC), comme beaucoup d’autres secteurs d’ailleurs, le recrutement souffre du manque de profils expérimentés sur le marché.
Une solution pourtant évidente : donner une chance aux personnes moins expérimentées.
“Pour avoir connu des camarades de promotion en Master qui étaient en reconversion, j’en suis convaincu. Ces profils dits atypiques, sont des personnes persévérantes, avec une grande maturité professionnelle. Moi-même j’ai admiré leur détermination et ça m’a fait prendre de la hauteur sur ma propre situation.”
Il veille à faire passer ces messages, comme par exemple à travers ce
post LinkedIn en novembre 2023, mais aussi chez ses clients.
Un rôle de conseiller et une promotion de la reconversion professionnelle qui sont difficiles à mener parfois, face à des clients frileux.
“C’est un travail laborieux car les entreprises que je croise ont souvent une perception négative des recruteurs externalisés, suite à des partenariats qui se sont mal passés. Je dois les convaincre que je fonctionne différemment, que pour moi un candidat n’est pas égal à une facture.”
Pour cela, Sébastien fait preuve d’une immense ouverture d’esprit pour négocier ses tarifs. Il vise une relation basée sur la collaboration, toujours. Il croit énormément au fait que l’humain compte plus que les chiffres et le fait savoir à ses clients.
Le marché de la finance et de l’AEC connaît des fluctuations importantes et rapides. Ces montagnes russes devraient de plus en plus amener les employeurs à considérer des moutons à 3 pattes plutôt qu’à 5, qui demeurent introuvables.
Les actions auprès des candidats
Sébastien dresse un constat assez alarmiste : les candidats ne font plus confiance aux recruteurs.
Ce constat n’est malheureusement pas surprenant quand on sait que 82% de candidats ont déjà eu une mauvaise expérience lors d’un processus de recrutement selon le baromètre de Yaggo x IFOP.
“Mon mot d’ordre : recruter avec le sourire, dans la bonne humeur et la bienveillance.”
Et ça passe notamment par du conseil.
“J’ai eu un cas dernièrement avec un candidat junior qui n’osait pas postuler à des offres exigeant 1 an d’expérience. Je l’ai briefé sur ses candidatures et il a osé s’y mettre.”
48 heures plus tard, cette personne en recherche d’emploi passait un entretien qui s’avérait concluant.
C’est tout le principe du “candidat care” ou le fait de soigner sa relation candidat.
Il y a de fortes chances pour que ce candidat recommande Sébastien à son réseau, voire même, revienne vers lui le jour où il sera à nouveau en recherche d’un emploi.
Sébastien en a fait sa marque de fabrique.
Il consacre du temps à ses candidats, en les orientant pendant ses entretiens, voire même en les guidant pour postuler et va jusqu’à mobiliser son réseau quand il n’a pas de poste à proposer.
Pourquoi avoir choisi Achil ?
Sébastien aurait aimé être accompagné davantage sur ses précédents postes et redoutait un peu la solitude possible en passant indépendant, tout comme le budget à mobiliser pour se lancer.
Mais Achil répond à ses craintes grâce à son modèle de rémunération équitable, une adhésion abordable et un accompagnement renforcé tout au long de sa vie de freelance.
“Je suis mieux accompagné aujourd’hui en tant qu’indépendant que lorsque j’étais salarié et je vis ma meilleure vie.”
Être indépendant tout en étant soutenu, voilà qui rejoint sa propre vision du recrutement, qui repose sur le soutien.
Prendre soin des candidats : objectif n°1
Il est impératif de se rappeler que le véritable enjeu du recrutement réside dans l’humain.
En le plaçant comme priorité dans sa routine, Sébastien offre un exemple concret de la manière dont les pratiques bienveillantes et inclusives peuvent redorer l’image du secteur.
Sa démarche, axée sur le « candidat care », illustre l’importance de considérer chaque candidat comme un individu unique, méritant de l’attention.
Cet appel à remettre l’humain au cœur du recrutement résonne comme une invitation à revisiter nos approches professionnelles. Répondrez-vous à cette invitation ?