Les talents d’Achil – Samuel Blanc – Devenir chasseur de tête, tout en cassant les clichés

Les talents d’Achil – Samuel Blanc – Devenir chasseur de tête, tout en cassant les clichés

Devenir chasseur de tête, tout en cassant les clichés

Les talents d’Achil : Samuel Blanc

Depuis toujours, le métier de chasseur de tête intrigue, soulève des doutes, questionne, autant qu’il fascine. Loin des clichés et des idées reçues, découvrez dans cet article une autre façon de voir le métier de chasseur de tête.

Scénarios, stratagèmes, opacité, manipulation… Ce sont peut-être les premiers mots qui vous viennent à l’esprit en pensant aux chasseurs de tête et pour cause, il s’agit d’un métier souffrant d’une image à la fois floue et sulfureuse.

Mais n’est-il pas temps de remettre en question cette perception et les méthodes traditionnelles qui lui sont attribuées ?

Justement, la donne a changé selon Samuel Blanc, chasseur de tête spécialiste en droit des affaires pour des cabinets d’avocats internationaux et parisiens, et membre du collectif de recruteurs indépendants Achil.

Il vous offre un décryptage de son métier, entre dépoussiérage de clichés, partage de meilleures pratiques et inspirations parlantes pour tous les recruteurs.

Pourquoi la chasse de tête a une mauvaise image ?

La chasse de tête souffre d’une mauvaise image, notamment à cause de procédés jugés agressifs ou impersonnels adoptés par certains acteurs du métier. Des chasseurs ne maîtrisent pas nécessairement le secteur sur lequel ils recrutent, contactent des candidats sans comprendre leur métier et envoient des opportunités inadaptées.

Parmi les pratiques le plus controversées, on peut noter :

  • Les scénarios téléphoniques : des prétextes inventés pour atteindre un candidat,
  • L’usage de faux noms visant à se faire passer pour quelqu’un d’autre,
  • L’utilisation d’une fausse voix / faux accent, afin de crédibiliser un rôle.

Dans des domaines comme le droit, où la confidentialité est cruciale, ces maladresses créent une méfiance généralisée.

De plus, des cabinets qui misent sur le volume au détriment de la qualité, renforcent cette perception négative. Résultat : les bons chasseurs doivent souvent « réparer les pots cassés » pour restaurer la confiance des candidats et des clients.

Un constat malheureusement observé par Samuel.

Chasseur de tête : vers un recrutement plus éthique et stratégique

D’après Samuel, la chasse de tête telle qu’on l’entend est dépassée.

Samuel : “Aujourd’hui, les gens veulent de l’authenticité. Or, ces pratiques anciennes amènent à démarrer une relation sur du mensonge. C’est à l’opposé des attentes des candidats en 2025.”

Et non, monter des scénarios, ce n’est plus à l’ordre du jour !

Exit la manipulation, Samuel privilégie l’honnêteté et la transparence plutôt que les techniques de dissimulation parfois associées aux chasseurs de tête et souligne l’importance de bâtir des relations de confiance à long terme.

Samuel : « On n’a pas l’occasion de faire deux fois bonne impression. Et la bonne première impression, selon moi, elle est dans l’authenticité et dans le fait de se dire les choses. »

Il vise alors une chasse de tête qu’il considère moderne et très différente des stéréotypes souvent associés à cette profession.

3 principes fondamentaux pour la chasse de tête d’aujourd’hui

1. STOP aux approches trop agressives et court-termistes :

Les techniques de « scénario » et de subterfuge appartiennent à une époque où l’accès à l’information était plus limité. De nos jours, ces méthodes cassent la relation de confiance avec les candidats.

Samuel : “Clairement, ce genre de pratiques ne permettent absolument pas de bâtir une relation de confiance avec un candidat. »

2. Place à l’essor des réseaux sociaux professionnels :

LinkedIn a révolutionné le marché du recrutement. Un bon chasseur de têtes sait entretenir son réseau et travailler sur le long terme à défaut d’utiliser des tactiques d’infiltration.

Samuel : « Au quotidien, mon outil, c’est LinkedIn. Les avocats savent se marketer, ils se rendent visibles, je n’ai pas besoin d’aller monter des scénarios pour les approcher. »

3. L’importance de l’authenticité et de la réputation :

Le marché de l’emploi est ultra-connecté. Une mauvaise approche peut nuire à l’image du chasseur et de son client.

Samuel : “Je me mets toujours à la place d’un candidat : si quelqu’un m’appelle en se faisant passer pour un autre, jamais je ne pourrais lui faire confiance. »

3 pratiques pour devenir un chasseur de tête nouvelle génération

1. Viser l’ultra-niche

Pour Samuel, c’est évident : il faut devenir spécialiste pour se démarquer sur le marché. Dans son cas, il ne recrute que des avocats d’affaires, ce qui lui permet d’être identifié comme un expert dans ce domaine précis.

2. Miser sur un réseau solide

Pas besoin d’appels anonymes ou de fausses identités. Le secret de Samuel, c’est son vivier, candidats comme clients. Il l’entretient en permanence via des interactions régulières, une présence forte sur LinkedIn, une immersion constante dans son univers, il parle leur langage. Avec le temps, à force de confiance, il obtient des recommandations régulières.

3. Assurer une qualité prémium

Samuel propose un service sur mesure, aux petits oignons et sur le long terme. Il ne cherche pas simplement à « placer » des candidats, il crée des relations durables avec eux et adopte un rôle de conseiller.

Il assume alors une approche sélective, pour moins de volume, mais plus de qualité.

Samuel : “Mon obsession, c’est de créer des relations de qualité avec mes candidats, comme avec mes clients. »

5 qualités indispensables aux chasseurs de tête

Samuel partage les qualités incontournables pour être un excellent chasseur de tête :

L’intelligence sociale : Savoir parler aux bons interlocuteurs, comprendre leurs attentes et créer une vraie relation.

L’adaptabilité : Chaque secteur a ses codes et il faut savoir s’y adapter sans les forcer.

L’éthique et la discrétion : Un bon chasseur de tête inspire confiance et respecte scrupuleusement la confidentialité des échanges.

Une expertise marché pointue : Il n’est pas nécessaire d’être technicien, mais il faut connaître les dynamiques du secteur pour être crédible.

La persévérance et la rigueur : Le métier demande de la patience, une veille constante et une approche proactive.

Samuel : “Ce qui fait la qualité d’un chasseur de tête, c’est sa capacité à créer du lien avec ses parties prenantes, sa capacité à bâtir une relation de qualité, de confiance, mais également, son aisance face à ses interlocuteurs. On doit prouver que l’on appartient au même monde. »

Quand la chasse de tête répond au marché tendu du recrutement

Le marché du recrutement se tend et les annonces ne suffisent plus.

En effet, d’après le baromètre du marché de l’emploi en ligne de Golden Bees (Groupe Figaro), les entreprises recevaient en moyenne 0,48 candidatures par offre d’emploi en 2023. C’est 5 fois moins qu’en 2021 (2,63 candidatures par offre). Dans de nombreux secteurs, les réponses aux offres se font rares et les recruteurs doivent aller chercher les talents.

Dans ce contexte, la chasse de tête prend forcément une place grandissante, cependant, avec une approche fine, une vraie expertise marché et une relation de confiance.

C’est là que la différence entre un chasseur opportuniste et un véritable expert se dessine.

Samuel : « Même les plus grands cabinets d’avocats sont dans une guerre des talents. Ils doivent eux aussi travailler leur marque employeur pour attirer les meilleurs. »

Chasseurs de têtes ou recruteurs : même enjeu, même approche

Longtemps considéré comme opaque et limite dans ses pratiques, le métier de chasseur de tête a bel et bien évolué.

Des professionnels comme Samuel démontrent que ce rôle peut être exercé avec éthique, transparence et efficacité. Plutôt que de jouer aux espions, ils bâtissent un réseau solide, fondé sur la confiance et la spécialisation.

Une approche plus authentique, plus respectueuse des candidats et plus performante pour les clients, qui finalement, répond aux évolutions du recrutement et peut inspirer toute personne cherchant à attirer les meilleurs talents, chasseur de têtes ou non.

Et si la vraie chasse de tête était tout simplement la nouvelle façon de recruter ?

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Les talents d’Achil – Benjamin di Rienzo – 6 clés pour mieux recruter sans perdre de temps

6 clés pour mieux recruter sans perdre de temps

Les talents d’Achil : Benjamin di Rienzo

Recruter efficacement dans un temps raisonnable est un réel défi, voire même un impératif compte tenu des attentes des candidats aujourd’hui. Des délais prolongés peuvent avoir un impact conséquent sur les finances et l’organisation d’une entreprise. Comment réduire la durée de ses recrutements tout en restant performant ?

Le manque de temps est une préoccupation majeure pour les recruteurs, les entreprises et les candidats.

Plus d’un recrutement sur deux est jugé urgent selon France Travail et ce sont 6 employeurs sur 10 qui s’attendaient à des difficultés pour recruter en 2024.

Un véritable enjeu d’autant plus quand on sait que :

  • 71% des PME font appel à des prestataires externes pour leurs recrutements jugés urgents selon l’APEC,
  • 49 % des candidats ont abandonné un processus de recrutement parce qu’il prenait trop de temps d’après Cronofy,
  • 72% d’entre eux déclarent que la fluidité du process influence leur décision finale.

Bref, pas de temps à perdre !

C’est ce que confirme Benjamin Di Rienzo, recruteur indépendant dans le secteur du digital et membre du collectif Achil.

Sa ligne directrice ? Transparence à tous les étages et efficacité !

Découvrez ses meilleures pratiques pour optimiser au maximum ses recrutements. 6 clés pour faire gagner du temps à toutes les parties prenantes du recrutement.

Devenez le recruteur préféré des candidats pressés !

1. Approches directes : allez droit au but avec vos candidats

C’est factuel. Les candidats sont régulièrement sollicités, et pour se démarquer, une approche directe et personnalisée n’est plus une option.

Benjamin illustre parfaitement cette stratégie avec un ton cash et transparent. En effet, il ose dès les premiers mots annoncer pourquoi il les contacte.

L’objectif ? Éviter aux candidats de sentir qu’ils sont “pêchés au hasard” et bien sûr, ne pas leur faire perdre de temps.

Benjamin : « Il n’y a rien de pire pour un candidat que de recevoir une proposition qui n’a rien à voir avec son métier. Si tu arrives au bon moment et au bon endroit, tu gagnes déjà du temps. »

Tout repose sur le bon ciblage et certainement pas sur de l’envoi de masse sans consultation préalable du profil. Ensuite, il est question d’envoyer un message précis, adapté à sa cible, pour partager les éléments phares du poste.

Simple et efficace.

2. Des annonces détaillées qui font gagner du temps

Le manque de clarté dans les offres d’emploi peut être une énorme source de frustration.

Benjamin : « Combien de fois j’ai vu des candidats passer plusieurs entretiens et perdre 1 mois entier avant de découvrir que le salaire proposé était bien en dessous de leurs attentes ! »

Il soulève l’importance d’afficher clairement :

  • Le salaire : ne pas le mentionner fait perdre énormément de temps à tout le monde, aussi, ce critère sera de toute façon obligatoire avec la directive européenne applicable en 2026,
  • Le package complet : inclure les avantages sociaux pour gagner en attractivité,
  • Les points négatifs : annoncer d’emblée les aspects moins attractifs permet d’attirer des candidats réellement motivés et d’éviter des abandons tardifs.

Une approche transparente et donc gagnante : seuls les candidats alignés avec les réalités du poste et de l’entreprise postulent ou restent dans le processus.

3. Feedback honnête : un levier d’amélioration continue

Un autre pilier des pratiques de Benjamin est l’honnêteté dans les retours.

Même lorsqu’un client rejette un candidat, il prend le temps d’expliquer pourquoi : manque d’expertise, inadéquation culturelle, ou autre. Avec ces retours précis, le candidat ajuste ses recherches et peut mieux cibler ses prochaines opportunités.

Benjamin : « Un feedback honnête, même difficile à entendre, peut aider un candidat à progresser et mieux se repositionner. »

C’est un investissement qui peut faire gagner du temps plus tard. Les candidats qui apprécieront cet accompagnement penseront plus facilement à lui pour re-postuler ou recommander des personnes de leur réseau.

4. Prise de références : sécuriser les choix pour tous

Bien que cette pratique puisse faire débat, Benjamin voit l’utilisation de la prise de références comme un moyen de gagner du temps, mais dans un cadre strictement légal.

Benjamin : “J’insiste sur l’importance d’obtenir l’accord du candidat avant de contacter des références. Mais surtout, cette pratique est un levier pour renforcer la confiance de mes clients en fournissant des éléments concrets, tout comme un levier pour préparer au mieux l’intégration du candidat.”

L’idée, c’est aussi d’anticiper toute initiative du client qui pourrait être tenté de le faire seul, sans forcément disposer des bonnes méthodes. En procédant ainsi, il s’assure que la prise de référence est menée de la meilleure des manières.

Recruter efficacement : quelle posture adopter avec vos clients ?

Benjamin démontre qu’une relation client optimisée repose sur un équilibre entre honnêteté, stratégie et éthique. Cela lui permet de se positionner tel un véritable partenaire stratégique pour ses clients, plutôt qu’un simple exécutant.

5. Mise à plat de la marque employeur dès le départ

Bien comprendre et mettre en avant la marque employeur du client est une étape incontournable.

Benjamin : « Si tu ne sais pas ce que tu vends, tu ne peux pas attirer les bons candidats. Une marque employeur floue entraîne des recrutements plus longs et des abandons fréquents. Prendre le temps de bien faire son brief, c’est gagner du temps pour la suite du processus de recrutement.”

Ses bonnes pratiques incluent :

  • Identifier les forces réelles de l’entreprise (avantages, culture d’entreprise, possibilités d’évolution),
  • Être transparent sur les points faibles pour éviter de donner une image trop idéalisée,
  • Préparer le client à répondre aux attentes des candidats, en particulier sur des aspects comme le salaire ou les avantages, souvent négligés dans les premiers briefs.

6. Dire non à une mission bancale pour ne pas perdre son temps

Un point crucial de l’approche de Benjamin est de savoir refuser une mission lorsqu’elle semble vouée à l’échec. En effet, si un client lui demande par exemple un profil avec 10 ans d’expérience pour un salaire de junior, il sait d’avance que c’est mission impossible.

Dans ce cas, Benjamin adopte une posture de consultant, expliquant au client pourquoi ses attentes ne sont pas réalistes et parfois déconnectées du marché.

Benjamin : « Quand je sais dès le brief que ce n’est pas faisable, je préfère être transparent avec le client, et s’il n’est pas prêt à travailler avec moi sur son besoin, autant ne pas perdre de temps et dire non. »

Très attentif à l’expérience candidat et à sa propre éthique, Benjamin refuse toute collaboration qui ne correspond pas à ses valeurs, notamment dans le cas de pratiques discriminatoires.

Benjamin : « Je préfère ne pas travailler avec une entreprise qui va à l’encontre du cadre légal. Ce choix renforce ma posture professionnelle, mais également ma crédibilité auprès des candidats et des autres clients. J’assume ce positionnement. Dire non, c’est aussi se respecter soi-même.”

Benjamin s’assure ainsi de consacrer son énergie à des projets viables.

Le téléphone, ou l’outil qui raccourcit les délais

À l’ère des messages LinkedIn, des emails et de l’écrit omniprésent, le téléphone se démarque par son efficacité et sa capacité à établir un lien direct.

Benjamin : « Rien ne vaut un appel pour sentir les priorités d’un client ou comprendre un candidat. Parfois, tu lèves des doutes et des hésitations en 30 secondes que tu aurais mis des jours à clarifier par mail. »

Immédiateté, persuasion, précision : un des meilleurs alliés en recrutement pour clarifier rapidement des malentendus ou répondre aux objections.

Brief, debrief, préqualification, c’est un outil qui vous suit tout le long du cycle de recrutement et qui va jusqu’à contribuer à la fidélisation : les échanges réguliers montrent un investissement réel et aident à bâtir une relation durable avec clients et candidats.

Candidats, et si vous aidiez les recruteurs à aller plus vite ?

Les recruteurs ne sont pas les seuls à pouvoir agir pour éviter les pertes de temps.

C’est un fait, un candidat qui ne répond pas ou qui avance sans clarté dans ses attentes ralentit tout le processus. Cette problématique est d’autant plus présente dans un marché tendu où chaque minute compte.

Benjamin : « Un candidat qui sait ce qu’il veut aider le recruteur à aller droit au but et à ne pas perdre de temps. »

Et côté candidat, ça passe alors par :

  • Mentionner clairement ses prétentions salariales,
  • Partager ses contraintes (localisation, horaires, etc.),
  • Être transparent sur ses motivations et priorités professionnelles.

Enfin, il rappelle aux candidats l’importance de répondre, même négativement et de considérer chaque interaction comme une opportunité, d’élargir son réseau ou d’explorer de nouvelles pistes pour sa carrière.

Des bénéfices sur le long terme

Benjamin : “Un candidat satisfait peut revenir un jour en tant que client ou te recommander à son réseau. Tout se joue dans la relation que tu construis dès le début. »

La posture de Benjamin valorise l’échange ouvert et l’anticipation des besoins, évite les déconvenues en fin de parcours et se traduit par des recommandations positives, des retours d’expérience favorables et une réputation professionnelle solide.

En plaçant la transparence au cœur de ses pratiques, il transforme chaque interaction en opportunité de bâtir des relations durables et mutuellement bénéfiques.

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Les talents d’Achil – Alexandra Baratchegaray – Soft skills : la priorité pour bien recruter en 2025 ?

Soft skills : la priorité pour bien recruter en 2025 ?

Les talents d’Achil : Alexandra Baratchegaray

Longtemps reléguées au second plan face aux hard skills, les soft skills occupent désormais une place égale dans le recrutement. Quel est véritablement leur degré d’importance ? Et comment les évaluer efficacement ?

Les compétences techniques sont-elles opposables aux compétences sociales et personnelles ?

Une chose est certaine, les soft skills et l’adéquation culturelle jouent un rôle tout aussi crucial, voire décisif, dans un processus de recrutement.

Selon une étude menée par LinkedIn en 2022 et relayée par la solution RH Sweeeft, 80% des employeurs estiment que le savoir-être est plus important que le savoir-faire.

Alexandra Baratchegaray, recruteuse indépendante, membre du collectif Achil et psychologue du travail en est convaincue : recruter, c’est aussi détecter des personnalités alignées avec les valeurs de l’entreprise.

Elle partage aujourd’hui sa vision et ses meilleures pratiques pour une évaluation complète.

De quoi questionner vos priorités…

Comprendre ce qu’il se cache derrière les compétences

Tout d’abord, parler de soft skills, c’est faire référence au savoir-être, ou aux compétences comportementales, sociales ou personnelles. Il existe en réalité plusieurs manières de les nommer.

Il s’agit des différentes aptitudes qui impactent :

  • Notre relationnel, puisqu’elles nous permettent de collaborer efficacement avec les autres, grâce à la communication, la gestion de conflits ou encore l’esprit d’équipe,
  • Notre posture, puisqu’elles témoignent de notre leadership ou de notre capacité d’adaptation par exemple,
  • Notre façon de travailler, puisqu’elles soulignent notre méthodologie, à travers la créativité, l’esprit critique ou bien notre capacité à résoudre des problèmes.

Celles-ci se complètent avec les compétences culturelles qui renvoient à la faculté d’un individu de s’aligner avec les valeurs et les attentes spécifiques d’une organisation.

Souvent mises en opposition, les hard skills ou compétences techniques, sous-entendent le savoir-faire d’une personne, acquis notamment par la formation ou l’expérience, tels que la maîtrise d’un logiciel, une langue étrangère ou une expertise technique liée à un métier.

Alexandra : “Toutes ces typologies de compétences ont un objectif commun, celui de favoriser une intégration harmonieuse et une collaboration durable. Au-delà des compétences techniques, il est primordial de considérer, au même titre que les hard skills, les soft skills et le fit culturel.”

Soft skills vs. hard skills : une question de complémentarité

En recrutement, on associe le QI aux compétences techniques (hard skills) et le QE aux compétences comportementales (soft skills).

Le QI (Quotient Intellectuel) et le QE (Quotient Émotionnel) sont complémentaires et illustrent les types d’intelligence nécessaires dans une variété de contextes.

Alexandra s’appuie sur ces notions et l’explique très bien, avec sa casquette de psychologue du travail.

  • QI (quotient intellectuel) : le QI mesure les capacités cognitives d’une personne, telles que la logique, la résolution de problèmes, ou la mémoire. Il est principalement lié aux hard skills, c’est-à-dire les compétences techniques et intellectuelles acquises par l’apprentissage et l’expérience.
  • QE (quotient émotionnel) : le QE, aussi appelé intelligence émotionnelle, mesure la capacité d’une personne à identifier, comprendre, gérer et influencer ses propres émotions ainsi que celles des autres. Il est fortement lié aux soft skills, comme l’empathie, la gestion du stress et l’adaptabilité.

Ensemble, ils permettent d’évaluer un profil de façon globale et plus juste.

Pour Alexandra, à l’heure où l’on parle beaucoup d’Intelligence Artificielle et du risque qu’elle remplace les recruteurs, c’est justement là, leur plus-value.

Alexandra : “Si les IA peuvent éventuellement évaluer la technicité d’un profil à la lecture d’un CV, nous les recruteurs nous intervenons sur la partie émotionnelle. Un candidat aura eu beau écrire qu’il est team player ou assertif, seuls un professionnel du recrutement aura la capacité de le questionner pour le mesurer à l’occasion d’un entretien.”

Mais comment ?

4 bonnes pratiques pour une évaluation efficace des compétences

Alexandra pense qu’être un bon recruteur, ce n’est pas nécessairement être un spécialiste sur la partie technique des métiers pour lesquels on recrute, en revanche, elle revendique l’expertise indispensable pour évaluer le savoir-être des candidats et leur capacité à s’adapter aux environnements des entreprises.

Voici comment elle s’y prend.

1. Comprendre le besoin : la clé de départ

Alexandra commence toujours par creuser avec ses clients ce qu’ils mettent réellement derrière chaque soft skill et critère de culture fit.

Elle insiste sur l’importance d’illustrer leurs attentes par des exemples concrets et des situations précises.

Elle utilise alors la méthode EQR (Écoute, Questionnement, Reformulation), une technique d’écoute active qui repose sur le questionnement pour clarifier ou approfondir, puis la reformulation afin de valider la compréhension.

Cette démarche permet non seulement de bien cerner les attentes du client, mais aussi d’instaurer un rapport collaboratif dès le départ.

2. Créer un cadre bienveillant en entretien

Alexandra veille à poser un cadre de confiance pendant ses entretiens, car un candidat à l’aise sera plus sincère et mettra davantage en avant son savoir-être et ses valeurs.

Pour cela, elle privilégie une introduction informelle, en se présentant de manière décontractée, en abordant son parcours ou des sujets liés au recrutement.

Cette approche offre un effet miroir : le candidat, rassuré, adopte un positionnement moins formel et est plus disposé à évoquer ses compétences sociales et son alignement avec les valeurs de l’entreprise.

D’après Alexandra, cette relation de confiance est essentielle pour collecter et évaluer les soft skills avec justesse.

3. Structurer l’échange avec des méthodes éprouvées

Lors de ses entretiens, Alexandra combine 2 approches.

L’entretien semi-structuré : Ce type d’entretien alterne questions ouvertes et directives, permettant de rester focalisé sur des compétences clés tout en laissant de la place à la spontanéité du candidat.

La méthode STAR (Situation, Tâche, Action, Résultat) : Elle demande au candidat de raconter des expériences spécifiques en suivant cette structure. Des situations réelles seront effectivement plus significatives que des simples affirmations générales.

À travers ces outils, Alexandra évalue systématiquement jusqu’à 5 hard skills et 5 soft skills, garantissant une évaluation complète.

Durant tout l’entretien, elle utilise à nouveau sa méthode EQR. En écoutant attentivement et en reformulant, elle aide le candidat à préciser ses propos, ce qui donne une mesure plus fine de ses compétences.

Elle utilise également le renforcement positif, qui vient valoriser les réponses pertinentes du candidat. Elle encourage un échange fluide et constructif, tout en mettant le candidat dans une meilleure disposition pour partager des informations utiles.

4. Noter avec précision grâce à une grille de notation

Enfin, Alexandra se sert d’une scorecard dans le but de maintenir une objectivité maximale.

Elle utilise une échelle de 0 à 5, basée sur le modèle de Likert, pour quantifier des critères qualitatifs et noter des aspects comme l’attitude, la communication ou encore l’adaptabilité.

Chaque niveau correspond à une description claire, allant de « Non maîtrisé » à « Excellence ».

Ce qui lui permet de fournir un feedback précis à ses clients tout en soutenant des décisions de recrutement alignées sur les besoins identifiés en amont.

Soft skills : la clé d’un recrutement réussi ?

Selon Alexandra, c’est un fait, la courbe d’apprentissage est plus rapide en technique qu’avec le savoir-être.

En effet, les soft skills sont souvent plus difficiles à mesurer, vu qu’elles dépendent du contexte et sont moins tangibles que les compétences techniques. Cette complexité rend leur acquisition et leur perfectionnement plus longs et exigeants.

Alexandra : “Si un candidat matche niveau savoir-être, mais qu’il ne réunit pas toutes les compétences techniques, je ne l’écarte pas. J’en parle avec mon client. Pour moi, ça fait partie de notre rôle de recruteur. Nous sommes là aussi pour donner des préconisations et j’aime justement travailler avec des employeurs qui partagent cette même intelligence émotionnelle.”

Et si miser sur les soft skills s’intégrait à votre stratégie de recrutement pour construire des équipes performantes et équilibrées ?

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Flexibilité dans la gestion des priorités, adaptation aux besoins changeants des clients et des candidats, ou encore capacité à prendre des initiatives stratégiques… Les points communs entre recrutement et entrepreneuriat sont nombreux. Mais cela soulève une question clé : faut-il être un peu entrepreneur dans l’âme pour exceller dans le recrutement ?

Les salariés d’aujourd’hui aspirent à une flexibilité accrue, notamment à travers la semaine de 4 jours, la souplesse des horaires ou bien le télétravail.

Une étude Viavoice & Beager avance d’ailleurs que 50 % des salariés pensent sérieusement à se lancer en tant que freelance dans les 3 années à venir. Les recruteurs eux aussi sont de plus en plus nombreux à s’y mettre d’après le dernier baromètre du recrutement freelance par Achil.

En effet, cette quête de liberté et d’autonomie se rapproche des caractéristiques mêmes de l’entrepreneuriat : indépendance, gestion autonome de son emploi du temps et capacité à aligner sa vie professionnelle avec ses aspirations personnelles.

Et si, au fond, le mindset entrepreneurial n’était plus réservé aux créateurs d’entreprises, mais devenait un modèle inspirant pour tout le monde ?

C’est justement ce que nous allons entrevoir aux côtés de Florian Fontanez, recruteur indépendant spécialisé sur l’expertise-comptable et membre du collectif Achil.

L’esprit entrepreneur : De quoi parle-t-on ?

Florian a sa propre définition de l’entrepreneur.

Florian : “Pour moi, un entrepreneur, c’est toute personne qui pense qu’il n’y a pas de fatalité, qui refuse de subir, qui va s’élever, c’est presque philosophique ! C’est une notion qui est plus forte et qui est plus étendue que la seule notion d’entrepreneuriat économique. Ce sont tous ces gens qui ne se contentent pas de l’existant.”

Finalement, entreprendre, c’est changer le monde qui nous entoure et être libre, dans tous les sens du terme.

Ici, on parle effectivement d’entreprendre au sens littéral, du verbe “entreprendre” et non pas nécessairement du statut “entrepreneur”.

Parce que oui, après tout, on peut se sentir entrepreneur en étant salarié.

Et cet aspect existe déjà. Il s’agit d’intrapreneuriat. Ce principe désigne la capacité pour un salarié de développer des projets innovants au sein de son entreprise, en adoptant un état d’esprit entrepreneurial.

Contrairement à l’entrepreneuriat, où l’individu crée sa propre structure, l’intrapreneur agit comme un entrepreneur mais bénéficie des ressources, du cadre et du soutien de son employeur.

Cette démarche est utilisée par exemple par l’ESN Web-atrio, qui invite ses collaborateurs à innover, à libérer leur talent et à prendre des initiatives. En retour, les intrapreneurs bénéficient d’un plan spécifique au développement de leur projet, sans quitter le salariat.

D’autres alternatives sont encore possibles, comme le souligne l’interview de Nabyl Soula, un autre membre du collectif Achil, à la fois Regional sales manager salarié chez Nidec, une entreprise de renommée mondiale dans le secteur industriel, et recruteur indépendant spécialisé en industrie et commerce, cumulant ainsi les 2 statuts.

L’esprit entrepreneur : ça se cultive !

Alors que son environnement familial ne semblait pas prédisposer à cet état d’esprit, enfant, Florian ne se contentait pas de suivre le programme : il inventait, imaginait et aimait explorer des idées nouvelles.

C’est par sa curiosité et son envie de dépasser les cadres qu’il a commencé à développer un mindset entrepreneurial dès son plus jeune âge.

Florian : “Selon moi, entreprendre devrait s’apprendre et se développer sur les bancs de l’école. On devrait encourager la créativité, les initiatives, la collaboration.”

Adulte, cette fibre entrepreneuriale ne l’a jamais quitté et il a toujours eu à coeur de monter des projets.

C’est d’ailleurs ce qu’il a fait en 2022 avec Simulafoot : Un système de jeu breveté pour de la simulation de football sur table ergonomique, innovante et fidèle au football réel !

Quand l’entrepreneuriat rencontre le recrutement

1. A travers les clients

Etre recruteur externe, c’est être tous les jours au contact d’entrepreneurs.

Les clients de Florian, des cabinets d’audit et d’expertise comptable, sont eux-mêmes en statut libéral et il leur porte un immense respect.

Ils mènent leur barque comme il dit, s’investissent chaque jour, ont des responsabilités colossales, et Florian se sent impliqué.

Florian : “D’une certaine façon, je contribue à leur progression en les accompagnant sur leurs besoins en recrutement, ils grandissent à mes côtés.”

Un recruteur peut ainsi vivre l’entrepreneuriat par procuration, aidant des dirigeants à bien s’entourer.

2. Dans la routine recruteur

D’après Florian, l’esprit entrepreneur s’invite sur différents aspects de la vie des recruteurs. C’est-à-dire ?

Proactivité quotidienne : Chaque matin, se lever avec une motivation intacte, prêt à envoyer 20 messages vocaux, appeler 20 prospects et saisir chaque opportunité. Rien ne se fait tout seul, il faut aller chercher le résultat.

Esprit de conquête : Avoir une soif de réussite qui pousse à se battre chaque jour pour atteindre ses objectifs.

Amélioration continue : Refuser de se contenter de l’existant. Remettre en question ses pratiques, optimiser ses process et chercher à exceller dans toutes ses actions.

Adaptabilité et innovation : Comme un entrepreneur, s’ajuster aux évolutions du marché, expérimenter de nouvelles approches et rester compétitif.

3 inspirations pour entretenir son esprit entrepreneur

Florian partage les modèles qui l’inspirent le plus dans son quotidien de recruteur.

Steve Jobs : Tout entrepreneur a déjà lu la bio de Steve Jobs, Florian lui, l’a lu à 18 ans. Il était émerveillé par l’histoire de ce hippie, qui mangeait des pommes, inspirant le logo d’Apple qu’il a cofondé avec Steve Wozniak, un ingénieur passionné d’informatique. Ensemble, ils ont démarré leur aventure entrepreneuriale dans le garage de la famille Jobs, révolutionnant le monde de l’informatique personnelle.

Arnold Schwarzenegger : Ou le cheminement de cet enfant autrichien, qui a grandi dans un pays occupé, avec un père autoritaire et des moyens limités. Il a néanmoins réussi à devenir une référence du culturisme, une tête d’affiche à Hollywood, puis gouverneur de la Californie.

Hakim Benotmane : Parti de rien, il a débuté sa vie active à 18 ans comme vendeur de kebab, avec une ambition déjà bien ancrée. Grâce à son esprit entrepreneurial et à sa détermination, il a su se construire un empire et devenir millionnaire.

Florian : “En bref, je m’inspire beaucoup de tous ces parcours exceptionnels, qui prouvent qu’on peut réussir avec la somme de la volonté, des bonnes rencontres et de la chance.”

De la valeur audace à l’action

Florian va même encore plus loin en développant aujourd’hui son propre média.

Il a lancé sa chaîne Youtube, Les Audacieux, exploitant ses compétences de recruteur pour interviewer non pas des candidats, mais des entrepreneurs aux parcours marquants.

Une opération multi-objectifs : se confronter à d’autres entrepreneurs et apprendre avec eux, pour au passage, faire grandir son réseau.

L’audace, c’est justement une des valeurs fortes du collectif Achil qu’il a rejoint en 2024.

Florian : “Pour moi, entreprendre c’est synonyme d’audace. Mon passage en indépendant avec Achil a été une étape clé. Au-delà de mon état d’esprit, je devenais littéralement un entrepreneur. Je passais vraiment à l’action.”

Et c’est une vraie libération pour lui. Une belle réponse à son rêve d’entreprendre.

Il se sent ainsi libre de choisir ses missions, ses horaires, ses clients, ses KPIs, ses objectifs tout en appréciant le cadre bienveillant et la force du collectif apportés par Achil.

Entrepreneuriat : une vision portée par les nouvelles générations

Pour Florian, l’esprit entrepreneurial représente le Future of Work.

Né en 1997, il considère sa génération comme précurseur d’un nouveau modèle, bien différent de celui de nos parents ou grands-parents, qui passaient toute leur carrière dans la même entreprise, souvent sans questionner leur satisfaction personnelle.

Les carrières linéaires sont finies, la flexibilité et le slashing augmentent. L’étude OnePoint 2035 nous le confirme : Si aujourd’hui, une personne cumule en moyenne 1,07 activités professionnelles, dans 15 ans, elle en occupera 2,3.

Aujourd’hui, et encore plus pour les générations à venir, l’entrepreneuriat séduit par sa promesse d’autonomie et de liberté.

Mais qu’en sera-t-il du salariat ? De toute évidence, pour rester attractives, les entreprises devront se réinventer et adopter des pratiques qui encouragent l’esprit entrepreneurial.

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Les talents d’Achil – Ambre Pagan – ChatGPT et recrutement : 9 pistes pour l’utiliser

Les talents d’Achil – Ambre Pagan – ChatGPT et recrutement : 9 pistes pour l’utiliser

ChatGPT et recrutement : 9 pistes pour l’utiliser

Les talents d’Achil : Ambre Pagan

Avec ses 200 millions d’utilisateurs actifs par semaine et dans le monde, en moins de 2 ans, ChatGPT est devenu un des sujets de conversation les plus récurrents dans l’écosystème du recrutement. Découvrez comment en faire votre nouvel assistant dans cet article pratique.

Les recruteurs sont de plus en plus nombreux à admettre qu’ils utilisent l’Intelligence Artificielle et notamment le fameux ChatGPT.

C’est précisément 1 tiers d’entre eux qui se serviraient de divers assistants IA selon l’étude Coderpad 2024 sur les tendances du recrutement tech.

ChatGPT, c’est cet agent conversationnel développé par la société OpenAI, capable de générer des réponses cohérentes sur la base d’une compréhension contextuelle de la requête d’un utilisateur.

Si l’on reconnaît effectivement combien ce genre d’outil permet de se focaliser sur des aspects plus importants comme l’échange avec les candidats et les clients, en revanche, qu’en est-il de son utilisation concrète ?

Ambre Pagan, recruteuse indépendante spécialisée IT – Cybersécurité et membre du collectif Achil, partage justement l’impact de ChatGPT sur son quotidien et les tâches qu’elle réussit à optimiser.

Un échange qui donne une perspective tangible sur l’usage de l’IA par les professionnels du recrutement et sur les enjeux qu’elle soulève.

 

Regard d’une recruteuse sur l’impact de l’IA sur l’IT et la Cybersécurité

Avec une immersion profonde et variée dans des secteurs où la technologie est omniprésente, une exposition à l’univers ESN et même à l’international, Ambre est une experte idéale pour aborder l’IA dans le recrutement.

Sa volonté d’améliorer la vie des candidats, en leur offrant les meilleures opportunités, s’aligne parfaitement avec l’idée d’utiliser ChatGPT de manière éthique et efficiente pour booster ses recrutements.

En tant que recruteuse spécialisée dans les métiers de l’IT infrastructure et de la Cybersécurité, les métiers pour lesquels elle intervient nécessitent une connaissance fine des technologies émergentes, en plus des dynamiques de sécurité numérique.

Et l’IA a un potentiel énorme dans ce secteur.

Ambre : “L’IT et la cybersécurité sont des secteurs “passion” pour moi. L’innovation est constante et j’observe avec émerveillement la place que prend l’IA dans les métiers que je côtoie.”

A titre d’exemple, sur le public développeurs, ce sont 67% des professionnels interrogés qui ont intégré l’IA dans leur routine, toujours selon l’étude Coderpad.

 

Comprendre et prendre en main ChatGPT

Les appréhensions vis-à-vis de l’IA sont typiques. Tout d’abord, qu’est-ce que ChatGPT ?

Selon Ambre, il y a 4 vérités à souligner.

ChatGPT n’est pas Google.

Contrairement à Google qui vous propose une liste de résultats suite à votre recherche, ChatGPT peut formuler des réponses synthétiques et personnalisées, tel un assistant virtuel qui comprend le contexte de votre demande.

ChatGPT est un outil d’apprentissage.

C’est à force d’explorer la machine qu’elle devient efficace.

Ambre le confirme : “Il y a un côté “autoformation” et “test and learn” avec ChatGPT. Plus on le pratique, plus on progresse dans notre utilisation !”

ChatGPT ne remplacera pas les recruteurs.

Ambre le voit comme un stagiaire. Il va l’aider à réfléchir, à processer, à pousser sa créativité. Elle reste cependant alerte face à lui, toujours prête à valider ou non ses réponses. Ce qui fait du combo humain + IA, un véritable atout.

ChatGPT et sa fiabilité dépendent complètement de vous.

La réalité, c’est qu’il deviendra fiable à condition que vous sachiez prompter.

Ambre : “Il peut paraître trop verbeux, voire imprécis de prime abord. A l’image d’un entonnoir de pensées, plus vous donnez de la précision au fur et à mesure de vos prompts, plus le résultat sera probant.”

Alors, lui écrire simplement “Améliore ce mail” serait insuffisant. Pour plus de pertinence, il faudra préciser le ton attendu, la taille, les éléments importants, la cible, entre autres.

 

3 façons de faciliter vos recrutements avec ChatGPT

1. Mieux sourcer grâce à ChatGPT

Et si vous pouviez maximiser la portée de vos recherches dans les cvthèques ou sur LinkedIn ?

Avec ChatGPT, c’est possible !

Ambre l’utilise pour générer des lignes de recherches booléennes spécifiques en fonction des postes qu’elle souhaite.

Sur demande, il lui suggère même des synonymes ou des termes connexes. Une fonction particulièrement utile pour les rôles IT et cybersécurité souvent désignés par des termes anglophones.

Exemple de prompt : « Tu es dans la peau d’un recruteur spécialisé IT et cybersécurité. Écris une recherche booléenne pour un poste d’assistant CISO. Ajoute des intitulés de postes similaires comme « assistant chef de la sécurité informatique », « cybersecurity officer assistant », et autres synonymes variés. Réponds sous forme de ligne booléenne prête à copier coller. »

Réponse de ChatGPT : (« assistant CISO » OR « assistant chef de la sécurité informatique » OR « assistant RSSI » OR « CISO assistant » OR « adjoint sécurité informatique » OR « adjoint RSSI » OR « security officer assistant » OR « cybersecurity assistant » OR « responsable adjoint cybersécurité » OR « assistant responsable cybersécurité » OR « assistant chef cybersécurité ») AND (cybersécurité OR « sécurité des systèmes d’information » OR « cyber security » OR sécurité OR « protection des données »)

Voilà qui vous fera gagner un temps précieux tout en élargissant le spectre de votre sourcing.

 

2. Améliorer sa communication avec ChatGPT

  • Approches

ChatGPT revisite et enrichit les messages d’approche d’Ambre en fonction de sa cible.

En le challengeant sur les caractéristiques d’un poste et d’un candidat idéal, elle obtient des idées percutantes et personnalisées, pour un meilleur engagement des profils IT difficiles à atteindre.

  • Feedbacks

Ensuite, il apporte de la reformulation, voire de la structure aux retours candidats. En lui demandant d’ajuster le ton, pour qu’il soit empathique, ou en précisant les éléments factuels qui amènent à décliner la candidature, il devient un allié pour Ambre avec des feedbacks encore plus constructifs.

  • Restitutions

Il démontre également une grande utilité pour produire des restitutions d’entretiens claires et hyper complètes. Pour y arriver, Ambre lui fournit CV (dénué de toutes informations confidentielles), fiche de poste et compte-rendu d’entretien, ainsi, pour ne garder que les points clés à mettre en avant pour son client.

  • Annonces

Enfin, ChatGPT intervient sur le volet annonces. En lui mettant à disposition une fiche de poste, son brief, et un exemple d’annonce, Ambre lui fait croiser ces informations pour générer un plan qu’elle affinera par la suite.

Aussi, elle transforme des intitulés parfois trop techniques en titres plus accessibles, adaptés à la compréhension des candidats.

Un bel impact sur l’inclusivité, puisqu’il peut même retravailler le vocabulaire des annonces et introduire des tournures plus inclusives, comme l’emploi du point médian, pour qu’un plus large éventail de candidats s’identifie aux offres.

Ambre : « L’inclusivité me tient à cœur, surtout dans mon secteur, où les femmes sont sous-représentées, à hauteur d’environ 25 % des effectifs en IT et moins de 24 % en cybersécurité. Pour moi, ChatGPT est un vrai levier d’inclusion. Mes annonces vont parler au plus grand nombre en termes de diversité, tout en restant précises au regard des compétences que je cible. »

3. Se cultiver aux côtés de ChatGPT

ChatGPT peut rapidement élargir les connaissances d’un recruteur sur un métier ou un secteur donné.

En demandant, par exemple, une réponse concise en 10 lignes ou sous forme de tableau, Ambre explore les spécificités de certains postes ou les missions types. Cette approche offre une familiarisation éclair avec des concepts essentiels, tout en adaptant le format pour faciliter l’assimilation des informations.

 

ChatGPT : une utilisation sous conditions !

Ambre insiste sur 3 conditions à respecter pour une utilisation éthique.

Condition 1 : Protéger les données confidentielles

Sur ChatGPT, il est indispensable de retirer toutes les informations personnelles concernant les candidats et les clients. Ce point est d’autant plus crucial dans le secteur sensible qu’est la cybersécurité, où la confidentialité des données est une priorité absolue.

Condition 2 : Conserver son esprit critique

L’Intelligence Artificielle ne doit pas devenir une excuse pour éviter le discernement. Garder du recul permet de s’éloigner des biais éventuels et de rester fidèle aux besoins réels du recrutement.

Condition 3 : Personnaliser l’expérience

Personne n’y pense, mais il est nécessaire de paramétrer votre profil via le menu de personnalisation. Des instructions peuvent être spécifiées, tels que du contexte et des informations sur l’utilisateur, son métier ou ses objectifs, le ton à employer et le format des réponses, s’alignant ainsi au plus près à votre façon de travailler.

 

Quand le recrutement rencontre l’IA

Pour Ambre, c’est une évidence. ChatGPT l’aide à être plus créative, plus ouverte, plus productive. C’est un second cerveau, quelque peu imparfait, qu’il faut superviser.

L’IA ne vous remplacera pas, certes, mais n’est-il pas temps pour vous de la prendre en main ?

Bonus : Pour aller encore plus loin, Achil met à votre disposition 6 prompts ChatGPT ultra utiles dans le recrutement.

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Achil, collectif de recruteurs indépendants, est fier d’annoncer sa présence dans le classement des « Meilleurs Cabinets de Recrutement de Managers et Spécialistes 2025 », établi par Les Echos en partenariat avec Statista. Cette distinction souligne l’engagement et l’expertise d’Achil dans le domaine du recrutement et confirme son positionnement parmi les acteurs les plus influents du secteur.

Une reconnaissance de l’innovation et de l’engagement

Achil s’inscrit dans la dynamique d’un marché de l’emploi en constante évolution. Dans ce contexte, le collectif a su se démarquer par son approche novatrice et inclusive du recrutement, lui permettant de créer un écosystème vertueux pour les entreprises, les candidats et les recruteurs.

Cette réussite témoigne de l’efficacité de la méthodologie d’Achil qui passe notamment par :

  • Un collectif de recruteurs compétents, sélectionnés avec rigueur, formés aux meilleures pratiques du recrutement et partageant des valeurs communes telles que l’audace, l’engagement, le professionnalisme et le partage
  • Une approche sectorielle et une compréhension des métiers de nos clients, afin d’appréhender au mieux leurs besoins et de leur proposer les meilleurs candidats dans des délais courts
  • Un maillage territorial fort, au plus près des clients et des candidats, afin de développer une connaissance fine du bassin d’emploi local
  • Une approche digitale avec l’utilisation des meilleurs outils afin de gagner en réactivité dans nos missions

Ambition et perspective d’avenir

Achil vise à devenir un acteur incontournable du recrutement. Avec plus de 50 implantations à date, Achil poursuit ses efforts pour maintenir son taux de satisfaction client tout en répondant aux besoins changeants du marché de l’emploi.

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