Interview de Laurent Grandguillaume (ITG)

Interview de Laurent Grandguillaume (ITG)

Interview de Laurent Grandguillaume, Directeur Général Délégué d'ITG

Achil : En tant qu’acteur historique du freelancing en France, quel regard portes-tu sur l’évolution du statut d’indépendant ces dernières années ?

Laurent Grandguillaume : Il y a eu une forte croissance du nombre d’indépendants dans le champ des prestations intellectuelles et en particulier dans les domaines de l’informatique, du recrutement / ressources humaines, de la formation, du management de transition ou encore du marketing. Ce développement est lié à l’évolution des besoins des entreprises, qui font appel à de plus en plus d’experts externes pour les accompagner dans leurs transformations, mais également aux mutations du travail avec des personnes qui changent plus souvent d’employeurs et de statuts. Il y a une véritable aspiration à l’autonomie et à la liberté tout en recherchant un niveau de sécurité adapté.

Il faut aussi noter une forte diversification des statuts sollicités par les indépendants autour de trois principaux : les SASU, le portage salarial, et les autoentrepreneurs. Ce n’est plus seulement un choix s’inscrivant dans des transitions professionnelles, c’est aussi une trajectoire choisie dès la sortie des études pour les plus jeunes. Si à une époque l’essentiel des étudiants qui travaillaient pour financer leurs études occupaient un emploi salarié, ils sont de plus en plus nombreux à choisir l’indépendance. C’est un changement profond.

Achil : Quels sont les défis majeurs à relever dans les prochaines années pour le secteur du travail indépendant en France ?

Laurent Grandguillaume : Les défis à venir seront de plusieurs ordres :

Tout d’abord, il s’agira de s’adapter à la nouvelle révolution technologique à travers l’intelligence artificielle. Elle touchera tous les métiers et toutes les organisations. Si cela peut apparaître comme une menace pour certains métiers, c’est aussi une opportunité dans le conseil aux entreprises avec de nombreuses transformations à accompagner.

Ensuite, il est nécessaire de mieux protéger les indépendants, tout en simplifiant leurs parcours et en sécurisant leurs relations avec les entreprises. Les tiers de confiance, comme le portage salarial, sont une voie utile dans cette perspective.

Enfin, il est urgent de mieux accompagner les indépendants dans leurs formations. L’accès aux financements est encore un parcours du combattant. Or, l’expertise est un facteur majeur de différenciation pour l’offre de prestation d’un consultant et dans un marché très concurrentiel. Il doit se former très régulièrement pour rester compétitif.

Achil : De nombreux indépendants s’appuient sur des structures telles qu’ITG pour faciliter leur vie d’indépendant. Quels sont les services / les supports les plus plébiscités par les consultants (finance, juridique, administratif, marketing) ?

Laurent Grandguillaume : Les consultants qui choisissent le portage salarial le font pour se consacrer entièrement au développement de leur activité. Ils délèguent ainsi la gestion administrative à l’entreprise de portage en contrepartie d’une commission prélevée sur leur chiffre d’affaires. Cela leur évite notamment de créer un compte professionnel spécifique, de payer des frais de constitution, de verser des acomptes de TVA ou d’IS, ou encore de gérer les renouvellements d’habilitation ou de certification avec les audits qui leur incombent. Sur ce dernier point, ITG apporte par exemple à ses consultants la certification Qualiopi, pour ceux qui veulent développer une activité de formateur en activité principale ou complémentaire, mais aussi un haut niveau de conseil sur les contrats commerciaux noués avec leurs clients ainsi que des formations pour valoriser leur offre. ITG propose également de nombreux avantages financiers aux consultants (PEE, CESU, PERECO, titres restaurants, etc.).

Achil : L’indépendance est une dynamique qui touche l’ensemble des secteurs. Cependant, quel est le degré de maturité du recrutement sur ce sujet par rapport aux autres secteurs / métiers ?

Laurent Grandguillaume : Les entreprises ont des besoins en compétences de plus en plus diversifiés, dans des délais courts et sur des périodes parfois discontinues. Dans ce contexte, le recours aux indépendants est une solution plébiscitée, et le recrutement n’échappe pas à cette tendance. L’externalisation du recrutement s’avère très utile dans un contexte de forte concurrence sur les profils et pour absorber les besoins ponctuels en recrutement. Souvent, ces recruteurs indépendants ont une expertise, une spécialité, qui leur permet d’aller chercher des profils rares. Ce mouvement de RPO – pour recrutement process outsourcing – va continuer à se développer avec le besoin d’agilité et de réactivité pour les organisations. Si les entreprises diversifient ainsi leurs sources, les recruteurs indépendants diversifient aussi leurs clients et explorent différentes cultures d’entreprise.

Achil : Si tu avais un conseil à donner aux recruteurs freelances débutants, quel serait-il ?

Laurent Grandguillaume : Mon conseil serait de bien définir son offre, ses cibles et de consacrer un temps suffisamment long à la prospection. On a tendance à beaucoup réfléchir sur son projet, et donc sur le quoi, mais pas suffisamment sur le comment, le développement commercial. Et pourtant c’est la recette de la réussite. Il faut de la méthode et des efforts en la matière. Que cela soit par les réseaux sociaux, le bouche à oreille, ou d’autres leviers, il est nécessaire que son offre soit claire et lisible pour tous. Il est aussi utile de s’appuyer sur un partenaire comme Achil pour trouver ses missions !

Achil : Y a-t-il quelque chose d’important que tu aimerais ajouter ou partager au lecteur du baromètre du recrutement freelance ?

Laurent Grandguillaume : Quand on est indépendant, on est souvent seul. Il est essentiel de faire réseau. Que ce soit dans les tiers-lieux, espaces de coworking, mais aussi à travers des tiers de confiance comme le portage salarial, il est possible d’être accompagné et d’échanger avec d’autres sur ses réussites, comme sur ses difficultés. Il ne faut pas s’isoler mais au contraire échanger !

Interview d’Amélie Arnaud (Happy Recruteur)

Interview d’Amélie Arnaud (Happy Recruteur)

Interview d’Amélie Arnaud (Happy Recruteur)

Achil : Amélie, peux-tu nous parler de ton parcours personnel en tant que recruteuse indépendante et de ce qui t’a incité à lancer Happy Recruteur ?

Amélie Arnaud : Je m’appelle Amélie Arnaud et je suis la créatrice d’Happy Recruteur. J’ai travaillé 4 ans en tant que recruteuse dans différentes structures (ESN, start-up et cabinet de recrutement), notamment dans la Data et le DevOps. Après avoir négocié une rupture conventionnelle de mon CDI, j’ai pris un peu de temps pour réfléchir à ce que je voulais faire ensuite. Cela m’a pris environ 2 mois pour constituer mon projet et prendre la décision de passer en freelance.

Je deviens donc recruteuse à mon compte à 24 ans (c’était en 2019). Au niveau de la motivation, j’avais surtout le besoin de créer, de faire quelque chose de moi-même, d’entreprendre plutôt qu’exécuter. J’avais aussi envie de pouvoir être plus libre, plus disponible pour ma vie hors travail.

En parallèle de mon activité de recrutement, j’accompagne les recruteurs à passer indépendants et à construire un projet rentable et épanouissant avec la formation Happy Recruteur. J’ai formé depuis 2019, plus de 150 recruteurs / cabinets de recrutement (tous projets confondus) en individuel et personnalisé. J’ai également eu la chance de travailler avec les équipes LinkedIn Learning sur un cours concernant le “Recrutement Indépendant” et d’écrire 2 guides sur le sujet.

Achil : Peux-tu expliquer en quoi consiste Happy Recruteur et comment tu aides les recruteurs indépendants à réussir dans leur activité ?

Amélie Arnaud : Mon job est de former les recruteurs. Pas les recruteurs en interne / salariés, mais plutôt les recruteurs souhaitant se lancer en tant qu’indépendants afin de les aider à développer leur activité.

Je leur enseigne : la création d’une offre, la prospection et la gestion client ainsi que le sourcing.

Achil : Amélie, comment perçois-tu l’évolution du secteur du recrutement freelance en France au cours des dernières années ?

Amélie Arnaud : Un travailleur indépendant se distingue d’un salarié par le fait qu’il n’existe pas lien de subordination, mais plutôt de collaboration, avec son client. Le métier de recruteur indépendant n’est pas nouveau. Il a toujours existé des cabinets de recrutement sous-traitant certaines missions à des prestataires externes, notamment pour répondre à une activité accrue.

Vers 2018/2019, une première vague de recruteurs a souhaité se lancer dans l’aventure, plus jeune, plus visible et avec des positionnements plus précis. Grâce à de nouveaux acteurs, la démocratisation du métier de freelance, des retours d’expériences de plus en plus nombreux et une envie profonde des salariés de créer leur entreprise pour plus de liberté, une plus grosse vague de recruteurs s’est lancée en 2020 (et cela ne cesse d’augmenter depuis 3 ans).

Parallèlement à cela, notre métier a commencé à intéresser des personnes venant d’autres secteurs. Beaucoup d’entre eux ne sont ni formés, ni accompagnés dans leurs projets, en plus d’un réel manque d’expérience et de compétences dans le recrutement. Les plateformes de freelances et les bourses aux missions ont commencé à être saturées. Les nouveaux recruteurs sans appétences business, sans réseau et sans visibilité ont eu du mal à décoller et à trouver des clients en direct.

Enfin, il y a une vraie évangélisation de notre valeur ajoutée qui amène les clients à se détourner des cabinets de recrutement traditionnels pour travailler avec des freelances.

Achil : Amélie, y a-t-il des tendances ou des développements actuels dans le secteur du recrutement freelance que tu trouves particulièrement intéressants ou pertinents ?

Amélie Arnaud : En tant que formatrice, je ne pourrais que recommander deux choses : l’accompagnement dans le lancement de son activité et la formation / l’outillage sur le « sourcing ».

Investir dans le lancement de son activité, c’est investir sur soi-même. Le freelancing, est un marathon et un sprint. C’est tout nouveau pour beaucoup de personnes, important de savoir où on met les pieds avant de se lancer !

Se former, c’est aussi apprendre à aller plus loin que l’exécution pure. On ne se lance pas en freelance pour du revenu irrégulier (garanties de remplacement, recrutements au succès, etc.) mais plutôt pour pérenniser son activité (TJM, complément de revenus, arrhes, etc.) : cela s’apprend ! L’accompagnement peut également se faire sur du long terme en intégrant un collectif par exemple, ce qui permet d’être suivi et accompagné au quotidien, tout en limitant le sentiment de solitude et en bénéficiant d’outils à un tarif préférentiel.

Achil : Quels ont, selon toi, les principaux défis auxquels sont confrontés les recruteurs freelances ?

Amélie Arnaud : Adopter les bonnes postures !

La posture business : être calé sur la prospection, la négociation, la contractualisation, la facturation, la mise en relation avec d’autres indépendants, la communication, le branding, le marketing.

La posture chef d’entreprise : travailler son mindset, les questions liées à la notion de l’argent, les obligations administratives, la comptabilité, la gestion, TVA, la délégation pour l’avenir de son business, la gestion du temps, etc.

La posture d’expert : développer son expertise, sa niche (être le fameux « top of mind », un positionnement, bien définir ses prestations, ne rien laisser au hasard, développer des compléments de revenus, travailler sur son sourcing, etc.)

Achil : Amélie, quels sont les domaines spécifiques sur lesquels tu offres des formations aux recruteurs freelance ?

Amélie Arnaud : Je forme sur tous les sujets du recrutement indépendant :

  • Création d’une offre : prestation, positionnement, tarification : succès, forfait, TJM et CGV
  • Prospection : optimisation du profil LinkedIn, prospection généraliste pour indépendant et surtout spécialisé pour recruteur indépendant avec des méthodes de prospection concurrentiel, méthode des 3 cercles, prospects ciblés, plateformes, outils, etc.
  • Placement actif de candidat : passer par les candidats pour trouver des clients

Achil : Si tu avais un conseil à donner aux recruteurs freelances débutants, quel serait-il ?

Amélie Arnaud : Penser investissement en temps vs. résultats en chiffres d’affaires dès le début : l’objectif premier d’une entreprise est d’être rentable, il ne faut jamais l’oublier

Se positionner et créer une offre en ligne avec les attentes du marché. Certains secteurs fonctionnent mieux que d’autres. Se concentrer sur ces créneaux en premier. A défaut, arriver avec une machine de prospection et à visibilité sur des créneaux peu connus

Créer des compléments de revenus dès le début de son activité (voire en même temps), le métier de recruteur indépendant est très irrégulier, il va falloir jouer avec une grosse saisonnalité selon le secteur retenu

Un bon recruteur / sourceur amène du résultat côté candidat, et donc trouve de bons clients ! Quand une entreprise trouve un partenaire efficace qui lui propose de bons candidats, elle ne s’en détourne pas. Tout miser sur le sourcing et le travail du vivier est donc une stratégie gagnante

Achil : Y a-t-il quelque chose d’important que tu aimerais ajouter ou partager au lecteur du baromètre du recrutement freelance ?

Amélie Arnaud : Le monde du recrutement est un ascenseur émotionnel au quotidien. C’est un vrai challenge, et en tant que débutant, tu vas vouloir tout donner d’un coup : ton temps, ton énergie et ta confiance.

C’est important de donner à une entreprise mais c’est NOCIF de trop donner. Nocif pour toi, qui va perdre ton énergie sur du long terme et nocif pour l’entreprise qui va vouloir te challenger toujours plus.

Prends chaque opportunité qui vient à toi et monte en compétences. Essaye de voir toujours plus loin, entretien ta passion et éclate-toi aussi.

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Comment réaliser un compte-rendu d’entretien d’embauche ? (2023)

Comment réaliser un compte-rendu d’entretien d’embauche ? (2023)

Comment réaliser un compte-rendu d’entretien d’embauche ?

Le compte rendu d’entretien d’embauche est un document qui dresse un résumé clair et objectif d’un entretien réalisé avec un candidat. Il permet au recruteur de faire le point sur l’échange et de transmettre aux parties prenantes les informations nécessaires à la prise de décision, qu’il s’agisse d’une promesse d’embauche ou d’un refus.

Puisqu’il va être consulté par différentes personnes, le compte rendu d’entretien d’embauche a tout intérêt à être clair et synthétique afin d’être bien compris. Il doit permettre de rapidement identifier les compétences personnelles et professionnelles du candidat, ainsi que son niveau d’adéquation avec le poste visé.

Pour rédiger un compte rendu d’entretien d’embauche efficace, il faut prêter attention à de nombreux détails de standardisation, d’objectivité et de conformité. Cet article aborde pas-à-pas ces différents points pour vous aider à concevoir le vôtre dans les meilleures conditions.

Éléments clés d’un compte rendu d’entretien d’embauche

Préparation et planification

Pour bien préparer son compte rendu en tant que recruteur, mieux vaut débuter sur une base claire. Pour cela, il est recommandé de créer (ou de trouver) une grille d’évaluation standardisée permettant d’évaluer les candidats sur des critères précis et avec des questions prédéfinies. Vous pouvez ensuite créer un modèle de compte rendu adapté à la grille d’évaluation. De même, mieux vaut remplir le compte rendu toujours avec la même méthode, par exemple en suivant un guide.

Un template permet d’éviter les oublis et les approximations, surtout s’il faut évaluer plusieurs candidats en une même journée auprès de recruteurs différents. De plus, standardiser la manière de collecter et noter les informations facilite la prise de note. Voici quelques éléments récurrents qui n’échapperont à aucun compte rendu :

  • La date de l’entretien
  • Le nom des participants
  • Les questions posées
  • Les réponses du candidat
  • Les commentaires et évaluations des recruteurs

Un template simplifie la comparaison entre les candidats et veille à ce que toutes les informations pertinentes soient récupérées. Pour plus de facilité lors de l’entretien, préparez une liste de questions à poser en amont. Enfin, réservez un temps peu après l’entretien pour rédiger le compte rendu, tant que les souvenirs sont encore frais.

Points forts et points faibles du candidat

Comment identifier et documenter les atouts et les domaines d’amélioration du candidat

Pour identifier les atouts du candidat, comparez ses réponses avec les attentes de la fiche de poste, qui fait office de valeur étalon. Notez toutes les compétences, expériences et attitudes positives démontrées durant l’échange : savoir-faire, savoir-être, motivation et autres éléments pertinents.

En raison du rythme de la conversation, il ne sera pas possible de tout noter au mot près.  Privilégiez donc la synthèse et les mots clés, en accord avec les critères définis en amont : il faut que ces termes soient compréhensibles en interne si le document doit être consulté par d’autres parties prenantes.

De la même façon que vous remarquez les bons points, notez les domaines d’amélioration, notamment :

  • Un manque de qualification
  • Une expérience limitée dans un domaine
  • Des lacunes sur les compétences comportementales

Attention aux jugements : vos observations doivent être basées sur des faits et être dépourvues de tout préjugé. De plus, si le candidat est conscient de ses points d’amélioration et qu’il mentionne des plans d’action pour les améliorer, il faudra en tenir compte dans l’évaluation.

Le compte rendu doit présenter de manière équilibré les atouts et les domaines d’amélioration du candidat pour permettre aux décideurs de prendre une décision éclairée. Ce qui importe est de pouvoir déterminer si oui ou non les qualités du candidat sont conformes avec le poste.

Motivation et adéquation avec l’entreprise

La motivation et l’implication d’un candidat peuvent jouer un rôle clé lors de l’entretien. Un candidat qui ne possède pas nécessairement toutes les compétences requises mais qui fait preuve d’un investissement certain peut être retenu, pour peu qu’il soit possible de rattraper ce manque.

Pour déterminer la motivation d’un candidat et son adéquation avec la culture d’entreprise, vous pouvez le tester de différentes façons :

  • Évaluez sa présentation générale : est-elle en accord avec les usages de votre entreprise ?
  • Posez des questions sur votre entreprise : à quel point le candidat s’est-il renseigné ?
  • Mettez-le à l’épreuve : quelles sont ses réactions lorsque vous évoquez les défis et obstacles liés au poste ?

Le langage corporel, la tonalité de la voix et l’enthousiasme général du candidat tout au long de l’entretien vous permettront d’estimer sa capacité à assumer et à s’investir dans le poste. Pour ce qui est de son adéquation avec l’entreprise, posez des questions ouvertes : elles permettent de plus facilement constater le rapport du candidat avec les valeurs de l’entreprise. Par exemple :

  • Comment décririez-vous une culture d’entreprise idéale et comment vous y intégrez-vous ?
  • Pouvez-vous partager une expérience où vous avez dû faire preuve de persévérance et d’engagement pour surmonter des défis professionnels ?
  • Comment réagissez-vous face à un feedback négatif ou constructif ? Pouvez-vous donner un exemple concret ?

Remarques et commentaires supplémentaires

Malgré la mise en place d’un barème précis, il peut arriver que des observations ou des commentaires relevés durant l’entretien ne correspondent à aucune section. Cela peut notamment concerner des remarques adressées à certaines personnes en interne qui vont lire le document.

Dans ce cas, ajoutez à ces commentaires des mentions telles que « pour le manager du département marketing » ou « note pour les Ressources Humaines ». L’usage de mots-clés est encore une fois recommandé pour gagner en synthèse et en clarté.

Ces notes peuvent être regroupées dans une section plus libre nommée « Notes additionnelles » ou « Commentaires ». Elles permettent de consigner des détails importants, positifs comme négatifs, qui ont un rôle à jouer dans la décision finale :

  • Le candidat est-il prêt à déménager pour le poste ?
  • Maîtrise-t-il un logiciel spécifique non mentionné dans la fiche de poste ?
  • A-t-il des références particulières ?

Structure d’un compte rendu d’entretien d’embauche efficace

Quels éléments inclure dans le compte rendu ?

Introduction

Le début de votre compte rendu d’entretien d’embauche doit fournir un aperçu bref mais informatif du candidat, sans contenir d’information discriminante (âge, origine, religion, situation familiale, etc.). On se concentrera donc sur les points suivants :

  • Nom du candidat
  • Poste
  • Date de l’entretien
  • Nom du recruteur
  • Format (téléphone, visio, physique)

Le plus important est d’établir un contexte clair pour quiconque lit le compte rendu. Notez  ensuite vos premières impressions. Était-ce que le candidat était à l’heure ? Était-il bien préparé pour l’entretien ? Ensuite, résumez les thèmes abordés, par exemple :

  • Expérience en gestion de projet
  • Compétences en leadership
  • Adaptabilité dans des environnements de travail dynamiques

Il n’est pas nécessaire de développer puisque les sections suivantes permettront de plonger dans les détails.

Corps

Le corps du compte rendu peut être divisé en cinq grandes catégories :

  • Le contexte de la recherche du candidat et le lien avec ses expériences passées
  • Les points forts et les points faibles
  • La motivation du candidat
  • Les remarques et commentaires (incl. salaire, mobilité, disponibilité)
  • La conclusion et l’avis sur le candidat

Utilisez des exemples précis pour chaque qualité et faiblesse. Avoir une bonne communication est une qualité générique qui gagne à être illustrée si le candidat a pu fournir une situation type, par exemple « a déjà résolu un conflit d’équipe ». Il en va de même pour les lacunes.

Pour obtenir plus facilement des exemples de la part du candidat, pensez à employer la méthode STAR (Situation, Tâche, Action, Résultat) :

  • Situation : décrivez le contexte ou le cadre dans lequel vous vous trouviez
  • Tâche : expliquez la tâche ou le défi que vous aviez à accomplir
  • Action : parlez des actions spécifiques que vous avez réalisées pour accomplir cette tâche ou résoudre ce problème
  • Résultat : terminez en décrivant les résultats de vos actions, en mettant l’accent sur ce que vous avez accompli ou appris

Conclusion

La conclusion se doit de donner un avis qui permet la prise de décision : le candidat correspond-il, oui ou non, aux exigences du poste à pourvoir ? Elle résume les points clés et les recommandations pour la prochaine étape :

  • Évaluation globale du candidat : l’impression générale du candidat à la suite de l’entretien
  • Adéquation avec le poste : sans ambiguïté, le candidat répond-il aux critères de la fiche de poste ?
  • Points à revoir : si des clarifications sont nécessaires, notez-les ici. Par exemple, si le candidat a mentionné un changement potentiel de disponibilité
  • Recommandations : quelle est la suite ? Deuxième entretien, acceptation, refus ?

Erreurs courantes et meilleures pratiques

Éviter la discrimination

Il est crucial de mener un processus d’évaluation qui soit à la fois juste et équitable pour tous les candidats. Pour cela, il faut que le compte rendu se concentre exclusivement sur les compétences du candidat. Les informations liées à l’état civil, la situation familiale, l’origine ethnique ou encore la religion sont donc à proscrire.

Si vous souhaitez aller plus loin sur le sujet, n’hésitez pas à consulter notre article dédié pour apprendre à recruter sans discriminer.

Confidentialité et éthique

Les risques associés à une mauvaise gestion des données peuvent avoir des répercussions sérieuses, allant de la perte de confiance des candidats à des implications légales pour l’entreprise. Ainsi,  toute information recueillie lors de l’entretien doit être traitée comme confidentielle :

  • Les réponses du candidat
  • Les notes prises durant l’entretien
  • Les observations de l’évaluateur

Le compte rendu ne devrait être accessible qu’aux personnes directement impliquées dans le processus de recrutement. De plus, il est crucial d’être transparent sur la manière dont les données des candidats seront utilisées.

Modèles et exemples de compte rendu d’entretien d’embauche

Modèles gratuits à télécharger

  • Codexa propose sept modèles d’entretiens différents, y compris pour les entretiens d’embauche.
  • Culture RH offre un modèle téléchargeable gratuitement pour rédiger un compte rendu d’entretien.

Exemples de comptes rendus réels

La présentation peut varier selon le modèle choisi. Celui proposé par Culture RH, regroupe les points forts et les points faibles dans un tableau en quatre lignes :

  • Formation du candidat
  • Expériences professionnelles
  • Compétences comportementales
  • Compétences professionnelles

Les motivations du candidat sont ensuite précisées selon trois critères :

  • Motivation pour quitter son poste
  • Motivation pour le poste à pourvoir
  • Motivation pour la société

Le tout suivi d’une section commentaire puis d’une conclusion. Un dernier tableau sert à définir si le candidat est conforme, plus ou moins conforme ou pas du tout conforme aux besoins de l’entreprise, en fonction des éléments précédemment évoqués.

Du côté de Codexa, on notera surtout la section « Prétentions salariales » présentes tout à la fin du compte-rendu, juste après l’avis du recruteur. Le placement de ce critère en dernier permet de rapidement comparer si les attentes du candidat sont conformes à celles de l’entreprise.

Optimisation du compte rendu pour le suivi et l’analyse

Utilisation de la technologie

Différents logiciels peuvent améliorer le suivi et l’analyse de vos comptes rendus d’entretien, parmi eux, nous retrouvons :

  • Les gestionnaires de contenu (CMS) : pour stocker et organiser vos comptes rendus de manière sécurisée, avec suivi des modifications et collaboration en temps réel
  • Des outils RH : pour générer des métriques et des graphiques afin de mieux étudier l’évolution des employés de l’entreprise

Suivi des candidats

Pour un suivi efficace des candidats post-entretien, pensez à ces outils :

  • Systèmes de Gestion de Relation avec les Candidats (en anglais, Candidate Relationship Management ou CRM) : pour intégrer directement les comptes rendus dans les profils des candidats et suivre facilement leur processus de recrutement
  • Les ATS (Système de Suivi des Candidats) : une solution spécialisée dans le suivi et l’analyse des comptes rendus d’entretien

L’ATS permet notamment d’envoyer aux candidats des mises à jour automatisées concernant leur statut au sein du processus de recrutement.

Comment rédiger un compte rendu efficace ?

Clarté, faits et objectivité sont les trois axes à suivre lors de la rédaction d’un compte rendu. C’est un outil d’analyse et de prise de décision au service du développement de l’entreprise, sans jugement ni subjectivité.

Comment utiliser le compte rendu pour améliorer le processus

de recrutement ?

Le compte rendu permet de formaliser un entretien pour identifier des tendances ou des schémas récurrents chez les candidats. Il sert à affiner les critères de sélection et à optimiser les questions posées lors des futurs entretiens.

Le feedback recueilli peut être également partagé avec l’équipe de recrutement pour ajuster les stratégies et les attentes de l’entreprise vis-à-vis de ses besoins et de ses candidats.

Conclusion

Vous savez maintenant :

  • Comment construire un compte rendu d’entretien d’embauche
  • Quelles sont les erreurs courantes à éviter lors de la prise de note
  • Comment optimiser le suivi post-entretien grâce à différents logiciels

Et le plus important : pourquoi il est essentiel de bien structurer son compte rendu d’entretien d’embauche !

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Achil, le collectif de recruteurs indépendants, est fier d’annoncer son entrée dans le classement des « Meilleurs Cabinets de Recrutement de Managers et Spécialistes 2024 », établi par Les Echos et Statista. Cette reconnaissance souligne l’engagement et l’expertise d’Achil dans le domaine du recrutement, propulsant le collectif parmi les acteurs les plus influents du secteur.

Un succès expliqué par l’innovation et l’engagement

Achil s’inscrit dans la dynamique d’un marché de l’emploi en constante évolution. Dans ce contexte, le collectif a su se démarquer par son approche novatrice et inclusive du recrutement, lui permettant de créer un écosystème vertueux pour les entreprises, les candidats et les recruteurs.

Cette réussite témoigne de l’efficacité de la méthodologie d’Achil qui passe notamment par :

  • Un collectif de recruteurs compétents, sélectionnés avec rigueur, formés aux meilleures pratiques du recrutement et partageant des valeurs communes telles que l’audace, l’engagement, le professionnalisme et le partage
  • Une approche sectorielle et une compréhension des métiers de nos clients, afin d’appréhender au mieux leurs besoins et de leur proposer les meilleurs candidats dans des délais courts
  • Un maillage territorial fort, au plus près des clients et des candidats, afin de développer une connaissance fine du bassin d’emploi local
  • Une approche digitale avec l’utilisation des meilleurs outils afin de gagner en réactivité dans nos missions

Ambition et perspective d’avenir

Achil vise à devenir un acteur incontournable du recrutement. Avec plus de 30 implantations à date, Achil poursuit ses efforts pour maintenir son taux de satisfaction client tout en répondant aux besoins changeants du marché de l’emploi.

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Méthode STAR : comment l’appliquer en entretien ?

Méthode STAR : comment l’appliquer en entretien ?

Méthode STAR : comment l'appliquer en entretien ?

Lors d’un entretien, la capacité à articuler clairement ses expériences professionnelles est un atout majeur. C’est là que la méthode STAR (Situation, Tâche, Action, Résultat) entre en jeu.

Elle offre une structure précise pour présenter vos compétences de manière percutante. Dans cet article, nous explorerons en détail comment appliquer la méthode STAR en entretien, en mettant l’accent sur la manière de choisir des exemples pertinents, de décrire les défis rencontrés, d’illustrer les actions prises, et enfin, de mettre en évidence les résultats obtenus.

Décryptons cette méthode qui peut faire la différence entre une réponse ordinaire et une narration impactante de vos réalisations professionnelles !

Qu’est-ce que la méthode STAR ?

Origines et principes fondamentaux

La méthode STAR, qui signifie Situation, Tâche, Action, Résultat, a émergé comme une approche structurée pour répondre aux questions d’entretien en mettant en avant des exemples concrets.

Il faut savoir que ses origines remontent au domaine de la psychologie comportementale et de l’évaluation des performances. L’idée sous-jacente est donc de fournir une structure claire pour décrire des expériences passées de manière détaillée et concise.

Le principe fondamental de la méthode STAR réside ainsi dans la séquence logique des éléments qu’elle englobe :

  • La « Situation » établit le contexte, décrivant le cadre et les circonstances dans lesquels vous avez été confronté à un défi ou une opportunité ;
  • La « Tâche » spécifie les responsabilités ou objectifs qui vous ont été assignés dans cette situation particulière ;
  • La phase « Action » met l’accent sur les étapes spécifiques que vous avez prises pour relever le défi ou atteindre l’objectif ;
  • Enfin, le « Résultat » souligne l’impact de vos actions, que ce soit en termes de succès quantifiables, d’apprentissages personnels, ou de contributions à l’équipe ou à l’entreprise !

Importance de la méthode dans le contexte actuel

À une époque où les employeurs cherchent des talents capables de s’adapter rapidement, de résoudre des problèmes et d’apporter des contributions tangibles, la méthode STAR se positionne plus que jamais comme un outil essentiel pour démontrer ces compétences de manière efficace.

Ce qu’il faut garder à l’esprit, c’est que dans le cadre d’un marché du travail particulièrement compétitif, les employeurs, les cabinets de recrutement et même les consultants indépendants en recrutement accordent une grande importance à la capacité des candidats à fournir des exemples concrets de leurs réalisations passées.

Or, la méthode STAR offre une structure qui guide les candidats pour articuler leurs compétences de manière approfondie et chronologique. En mettant en avant la Situation, la Tâche, l’Action, et le Résultat, elle permet également aux employeurs d’obtenir une compréhension claire de la manière dont les candidats ont relevé des défis ou contribué positivement dans des situations professionnelles antérieures.

Dans cette logique, en adoptant la méthode STAR, les candidats démontrent non seulement leur capacité à réfléchir de manière critique, mais aussi à communiquer de manière structurée et convaincante !

Préparation avant l’entretien

Identification des compétences clés

La phase cruciale de préparation avant un entretien repose sur l’identification minutieuse des compétences clés requises pour le poste en question. Cela va bien au-delà de la simple compréhension des responsabilités mentionnées dans l’offre d’emploi.

Il s’agit plutôt d’une analyse approfondie des compétences spécifiques, des qualités, et des expériences que l’employeur cherche chez un candidat idéal, pour globalement parvenir à recruter sans discriminer de quelque manière que ce soit.

Durant cette étape, l’idée est donc que les candidats examinent attentivement la description du poste et notent les compétences explicitement mentionnées, mais également celles qui peuvent être implicitement requises. En comprenant les attentes de l’employeur, les candidats peuvent alors cibler leurs préparations sur les domaines qui seront particulièrement valorisés pendant l’entretien.

La méthode STAR trouve ici son utilité, car elle permet aux candidats de structurer leurs réponses autour des compétences clés identifiées. Par exemple, si la collaboration d’équipe est une compétence essentielle, le candidat peut se concentrer sur des exemples spécifiques de collaboration réussie dans ses expériences professionnelles antérieures, et ainsi de suite.

Construction d’exemples pertinents

Une fois que les compétences clés ont été identifiées, les candidats doivent ensuite soigneusement sélectionner des exemples concrets de leur expérience professionnelle qui mettent en lumière ces compétences.

Cela implique notamment de revisiter son parcours professionnel et d’identifier des situations spécifiques dans lesquelles les compétences clés ont été mises en œuvre avec succès. Les exemples choisis doivent être pertinents par rapport aux attentes de l’employeur, sans oublier de mettre en avant des réalisations concrètes, des défis surmontés ainsi que des contributions significatives.

Attention : la construction d’exemples pertinents ne se limite pas à une simple énumération des expériences passées ! Elle nécessite une réflexion approfondie sur la manière dont chaque exemple illustre les compétences spécifiques recherchées.

Structuration de la réponse selon la méthode STAR

Situation : définir le contexte

La première étape de la méthode STAR passe par ce que l’on appelle la « Situation », c’est-à-dire la phase durant laquelle les candidats définissent le contexte de l’expérience qu’ils partagent.

Ils doivent alors fournir des détails aussi spécifiques que possible sur la situation dans laquelle ils étaient impliqués. L’objectif est ainsi de créer un cadre clair pour que l’intervieweur comprenne pleinement les circonstances entourant le défi ou l’opportunité abordé.

Par exemple, si la compétence clé mise en avant est la gestion du temps, le candidat pourrait décrire une situation antérieure dans laquelle des délais stricts étaient imposés pour la livraison d’un projet. Dans ce contexte, il serait important de préciser la nature du projet, les membres de l’équipe impliqués ou encore tout autre élément temporel ou organisationnel pertinent.

Tâche : clarifier les objectifs

Durant la phase propre à la « Tâche », les candidats peuvent décrire les défis qu’ils devaient relever, les résultats qu’ils étaient censés atteindre, ou bien les responsabilités qui leur étaient confiées.

Grâce à cette clarification, ils sont ainsi en mesure de mettre en évidence ce qu’ils estiment comme les compétences clés requises pour accomplir la tâche avec succès. La clarification des objectifs contribue alors à établir une connexion directe entre les compétences du candidat et les exigences spécifiques du poste.

Si la compétence en question est la résolution de problèmes, le candidat peut notamment expliquer comment, dans une situation donnée, la tâche était de résoudre un problème opérationnel complexe au sein de l’équipe. Ici, le fait de préciser les objectifs donne à l’intervieweur une vision précise des attentes professionnelles et souligne l’importance de la compétence en question dans la réussite de la tâche.

Action : détailler les étapes concrètes

S’agissant de la phase « Action », son intérêt est avant tout de détailler les étapes concrètes que le candidat a entreprises pour répondre à la situation ou accomplir la tâche définie.

En d’autres termes, il s’agit de fournir une explication détaillée des actions spécifiques prises pour relever le défi ou atteindre les objectifs fixés. Les candidats doivent donc démontrer leur capacité à prendre des initiatives, à mettre en œuvre des solutions, et à naviguer de manière proactive à travers les obstacles.

Or, en décrivant les étapes prises, les candidats donnent à l’intervieweur une compréhension d’autant plus simple et transparente de leur processus de réflexion et de leur capacité à agir de manière stratégique.

Résultat : exposer les résultats obtenus

La dernière phase de la méthode STAR, « Résultat », constitue le moment où les candidats exposent les résultats concrets obtenus grâce à leurs actions. C’est l’occasion parfaite de mettre la lumière sur l’impact positif de leurs efforts mais également de mettre en avant leurs réalisations spécifiques.

De ce fait, les résultats doivent être alignés sur les compétences clés recherchées pour souligner l’adéquation du candidat au poste. Cela permet entre autres de renforcer la crédibilité de leur réponse et de démontrer de manière convaincante la valeur ajoutée qu’ils apportent à un employeur potentiel.

Détail important : en exposant leurs résultats, les candidats doivent quantifier autant que possible ! Cela peut inclure des données chiffrées telles que des gains financiers, des améliorations de productivité, ou des résultats mesurables. Si des résultats moins tangibles mais tout aussi significatifs ont été obtenus, comme l’amélioration de la satisfaction client ou l’optimisation des processus internes, ils devraient également être clairement articulés.

Conseils pratiques pour utiliser la méthode STAR

Comment articuler ses réponses ?

Pour correctement articuler vos réponses avec la méthode STAR, cela demande une approche méthodique et attentive à la manière dont vous communiquez vos expériences.

Ainsi, lorsque vous démarrez avec la « Situation », votre objectif est de définir le contexte de manière claire et engageante. Optez pour des détails pertinents qui permettent à l’intervieweur de comprendre rapidement les circonstances tout en maintenant une concision appropriée. Vous pouvez décrire le lieu, la période temporelle, et les personnes impliquées de manière succincte mais évocatrice

Ensuite, en parlant la « Tâche », mettez surtout l’accent sur la clarification des objectifs qui vous étaient assignés. Explorez par exemple les responsabilités spécifiques ou les défis que vous deviez relever, ce qui assurera une forme de continuité naturelle de la situation à la tâche, et donc un lien cohérent dans votre narration.

Lorsqu’il s’agit de détailler les « Actions » prises, concentrez-vous alors sur les étapes concrètes que vous avez entreprises pour répondre à la tâche. Décrivez notamment vos initiatives de manière à mettre en évidence vos compétences et votre réflexion stratégique, en évitant autant que possible les généralités et en privilégiant les détails pertinents.

Enfin, dans la phase « Résultat », nous vous conseillons de mettre en avant les résultats obtenus de manière à la fois concise et impactante. Pour cela, quantifiez dès que possible pour démontrer les réussites tangibles. N’hésitez pas à inclure des aspects moins mesurables mais tout aussi importants, tels que des améliorations relationnelles ou des leçons apprises !

Erreurs courantes à éviter

Lors de l’utilisation de la méthode STAR, certaines erreurs courantes peuvent venir compromettre l’efficacité de votre réponse et de vos résultats. Éviter ces pièges est ainsi particulièrement essentiel pour garantir une communication claire et impactante pendant toute la durée de l’entretien.

Voici les principales erreurs à éviter en la matière :

  • Le manque de spécificité : lorsque vous décrivez la « Situation », assurez-vous de fournir suffisamment de détails pour contextualiser votre expérience, mais évitez les informations superflues qui pourraient distraire l’intervieweur de l’essentiel.
  • Négliger la connexion entre chaque composante de la méthode STAR : vérifiez que chaque étape (Situation, Tâche, Action, Résultat) contribue naturellement à la suivante, créant ainsi une narration fluide.
  • Trop s’attarder sur une étape en particulier : il est crucial de maintenir un équilibre entre les différentes parties de votre réponse, au risque de minimiser l’importance de certaines phases aux yeux de l’entreprise.
  • Négliger les compétences clés : chaque étape de la méthode STAR devrait ainsi être orientée vers la démonstration de compétences spécifiques. Assurez-vous donc que vos réponses sont parfaitement alignées sur les attentes de l’employeur pour maximiser l’impact de votre présentation.
  • Omettre la présentation de résultats concrets : enfin, gardez à l’esprit que la phase « Résultat » est tout aussi importante que les autres, car elle démontre l’impact concret de vos actions. Évitez par exemple de conclure votre réponse de manière abrupte, et assurez-vous de mettre en évidence les résultats obtenus de manière à renforcer votre candidature.

Variantes et évolutions de la méthode STAR

La méthode STAR et les compétences comportementales

Il faut savoir que la méthode STAR s’est avérée particulièrement efficace pour aborder les questions comportementales lors d’entretiens, mettant en lumière les compétences comportementales cruciales de tout un vivier de candidats.

Ainsi, cette approche est étroitement liée à la capacité d’un individu à démontrer des compétences interpersonnelles, émotionnelles et comportementales dans des situations professionnelles concrètes.

Intégration de la réflexion et de l’auto-évaluation

Enfin, dernier sujet mais non des moindres : l’intégration de la réflexion et de l’auto-évaluation dans l’application de la méthode STAR !

Cela constitue bel et bien une dimension essentielle pour parvenir à renforcer son impact et donc permettre aux candidats de présenter leur croissance professionnelle de manière authentique.

Concernant la phase de la « Situation », elle offre une opportunité idéale pour réfléchir sur les circonstances qui ont nécessité une action particulière. Les candidats peuvent non seulement décrire le contexte, mais également expliquer comment cette situation a contribué à leur développement professionnel.

S’agissant de la phase de la « Tâche », elle s’avère quant à elle très utile pour lancer une réflexion de qualité sur la manière dont les objectifs assignés ont contribué à leur évolution. Dès lors, cela permet au candidat de démontrer sa capacité à s’auto-évaluer en identifiant les compétences spécifiques qu’il a acquises ou développées dans le cadre de la tâche définie.

Durant la phase « Action », l’intérêt est de se concentrer davantage sur les choix spécifiques faits par le candidat ainsi que la manière dont ceux-ci ont été influencés par des expériences passées ou des apprentissages antérieurs. L’avantage est donc que cette auto-évaluation renforce la profondeur de la réponse, montrant que le candidat est capable de tirer des enseignements de son propre parcours.

Enfin, concernant la phase « Résultat », elle ouvre la porte à une réflexion et auto-évaluation approfondie sur l’impact à long terme des actions entreprises par les candidats, ces derniers pouvant alors évaluer de manière critique la durabilité des résultats obtenus et la manière dont ces résultats ont influencé leur trajectoire professionnelle ultérieure.

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Entretiens structurés : de quoi s’agit-il ?

Entretiens structurés : de quoi s’agit-il ?

Entretiens structurés : de quoi s’agit-il ?

Les entretiens structurés sont une méthode d’évaluation des candidats ou des employés reposant sur une série de questions prédéfinies, évaluées pour leur part selon des critères objectifs.

Cette approche vise donc à minimiser les éventuels biais subjectifs ainsi qu’à garantir une évaluation plus équitable des compétences et des qualifications des candidats. Au fil de cet article, nous vous expliquons en détail le fonctionnement de ces entretiens, les avantages qu’ils offrent en termes de recrutement et d’évaluation des performances, ainsi que les bonnes pratiques à adopter pour les mener de manière efficace.

Définition des entretiens structurés

Évolution historique

Par définition, les entretiens structurés représentent une méthodologie d’évaluation qui a évolué de manière significative au fil du temps. Initialement, cette approche a été introduite dans les années 1940 dans le domaine de la psychologie, notamment par le psychologue Donald E. Super.

Son objectif était de définir des processus d’évaluation plus objectifs et standardisés, en particulier dans le contexte des évaluations psychométriques. Cependant, l’application des entretiens structurés a depuis connu un développement considérable.

Au cours des décennies suivantes, les entretiens structurés ont su trouver leur place dans le domaine des ressources humaines, en particulier dans le processus de recrutement. L’accent mis sur la standardisation des questions et des critères d’évaluation a été perçu comme une réponse aux préoccupations croissantes concernant les biais potentiels et la subjectivité inhérente aux entretiens non structurés.

Les entreprises ont donc progressivement adopté cette approche pour garantir une évaluation plus équitable des candidats, en mettant l’accent sur les compétences pertinentes plutôt que sur des impressions subjectives.

Entretiens standardisés vs. non standardisés

La distinction entre entretiens standardisés et non standardisés est absolument cruciale pour comprendre les différentes approches dans le processus d’évaluation.

Les entretiens non standardisés sont caractérisés par leur nature plus informelle et leur manque de structure prédéfinie. Ils laissent ainsi une plus grande marge de manœuvre aux intervieweurs, avec la possibilité de poser des questions spontanées basées sur l’intuition et l’expérience personnelle. Cependant, il est indéniable que cette flexibilité peut entraîner des évaluations subjectives et des biais d’appréciation.

A contrario, les entretiens structurés, renvoyant à une forme de standardisation, présentent une série de questions prédéfinies et des critères d’évaluation objectifs. Cette approche vise ainsi à garantir une uniformité dans l’évaluation des candidats, réduisant ainsi les risques de partialité.

Le processus des entretiens structurés

Phase de préparation

Avant même de rencontrer les candidats, les intervieweurs doivent consacrer du temps à la définition claire des objectifs de l’entretien et à l’identification des compétences essentielles à évaluer.

Cette première étape implique souvent la création d’une grille d’évaluation détaillée, spécifiant aussi bien les critères d’évaluation que les indicateurs de performance associés à chaque compétence.

Ensuite, les intervieweurs doivent élaborer une liste de questions prédéfinies, soigneusement formulées pour évaluer les compétences pertinentes de manière purement objective.

Phase de questionnement

Pendant la phase de questionnement, les intervieweurs posent scrupuleusement la liste de questions préétablie, et évitent ainsi toute déviation ou biais durant l’entretien.

En pratique, un tel questionnement permet d’obtenir des réponses concrètes et mesurables, conduisant à une évaluation objective des compétences du candidat. Les questions peuvent donc porter sur des expériences passées, des compétences techniques, des situations professionnelles spécifiques ou encore sur la résolution de problèmes.

Phase d’évaluation

Enfin, la phase d’évaluation d’un entretien structuré correspond au moment durant lequel les intervieweurs analysent les réponses des candidats en fonction des critères préétablis.

Cette étape vise à attribuer des scores ou des évaluations objectives à chaque réponse apportée, permettant ainsi une comparaison parfaitement équitable entre les performances des différents candidats.

Au cours de cette phase, les intervieweurs se réfèrent donc à la grille d’évaluation élaborée lors de la préparation. Chaque critère est évalué selon des échelles prédéfinies, offrant une méthodologie standardisée pour quantifier les compétences démontrées par les candidats.

Types de questions dans les entretiens structurés

Questions comportementales

Les questions comportementales représentent l’un des principaux types de questions posées dans le cadre d’un entretien structuré. Ces questions visent à obtenir des informations sur le comportement passé d’un candidat dans des situations professionnelles spécifiques, offrant ainsi des indications sur ses compétences et son aptitude à gérer des scénarios concrets.

En d’autres termes, les questions comportementales permettent au candidat de partager des exemples concrets de situations qu’il a déjà rencontrées. Ces questions commencent souvent par des expressions telles que « Décrivez une situation où… », ou « Parlez-moi d’un moment où…», pour inciter le candidat à fournir des détails spécifiques sur ses expériences professionnelles antérieures.

Les questions comportementales sont ainsi particulièrement pertinentes pour évaluer des compétences telles que la résolution de problèmes, la gestion du temps, la prise de décision et la communication.

Questions de compétences techniques

Contrairement aux questions comportementales qui se concentrent sur les expériences passées, les questions techniques se penchent pour leur part sur la compréhension pratique et théorique des candidats dans des domaines spécifiques.

Ces questions visent notamment à évaluer la maîtrise des compétences professionnelles nécessaires pour exceller dans le rôle proposé. Or, elles peuvent couvrir un large éventail de sujets, allant de l’utilisation de logiciels spécifiques à la résolution de problèmes complexes liés à la spécialité du candidat, en passant par la résolution de cas pratiques ou la démonstration de l’utilisation de certains outils.

Les questions de compétences techniques sont ainsi très pertinentes dans certains domaines techniques tels que l’informatique, l’ingénierie ou encore la finance.

Questions situationnelles

Les questions situationnelles représentent une autre catégorie essentielle dans les entretiens structurés, axée sur l’évaluation de la capacité du candidat à réagir à des scénarios hypothétiques liés au poste.

Ainsi, elles permettent d’évaluer la réflexion du candidat face à des situations bien précises directement liées au poste qui lui est proposé, mais également d’anticiper sa capacité à prendre des décisions éclairées.

Dans le cadre de questions dites situationnelles, les intervieweurs présentent généralement des scénarios réalistes liés au poste et demandent au candidat d’expliquer la manière dont il réagirait dans ces circonstances. Les réponses attendues mettent ensuite en lumière la capacité du candidat à analyser, à prioriser et à résoudre des problèmes potentiels, fournissant ainsi des indications sur ses compétences en matière de prise de décision et de gestion des situations délicates.

Avantages des entretiens structurés

Objectivité et équité

L’un des avantages les plus significatifs des entretiens structurés réside dans la promotion de l’objectivité et de l’équité tout au long du processus d’évaluation.

En mettant en place des questions standardisées et des critères d’évaluation prédéfinis, les entretiens structurés réduisent considérablement le risque de partialité et de subjectivité qui peut être présent dans la plupart des entretiens non structurés.

L’objectivité est ainsi renforcée par le fait que chaque candidat est évalué sur la base des mêmes critères, ce qui permet une comparaison plus juste entre les performances individuelles. S’agissant de l’équité, elle est également promue dans la mesure où tous les candidats ont la même opportunité de démontrer leurs compétences.

Efficacité dans la comparaison des candidats

L’efficacité dans la comparaison des candidats se révèle être l’un des autres avantages majeurs des entretiens structurés.

Grâce à la standardisation des questions et des critères d’évaluation, ce format offre une base solide pour comparer de manière objective les performances des candidats. Les intervieweurs disposent alors d’une grille d’évaluation claire, alignée sur les compétences clés requises pour le poste, ce qui facilite et optimise significativement la comparaison des candidats.

Ce qu’il faut retenir, c’est qu’en favorisant une comparaison objective et cohérente des candidats, les entretiens structurés assurent une efficacité accrue au processus de recrutement. Les entreprises et consultants indépendants en recrutement peuvent alors prendre des décisions éclairées basées sur des critères préétablis, améliorant ainsi la qualité des sélections et contribuant à une évaluation plus précise des compétences des candidats.

Or, dans un marché du travail compétitif, cette efficacité dans la comparaison des candidats constitue bien entendu un atout précieux pour les organisations à la recherche des meilleurs talents.

Réduction des biais de l’intervieweur

Dans le cadre d’un entretien structuré, les questions posées sont les mêmes pour tous les candidats, ce qui élimine la possibilité pour l’intervieweur de formuler des questions différentes en fonction de ses propres perceptions.

De plus, les critères d’évaluation prédéfinis fournissent un cadre objectif pour évaluer les réponses des candidats, réduisant ainsi les risques d’évaluation basée sur des impressions personnelles plutôt que sur des compétences réelles.

Dès lors, les biais liés à des caractéristiques personnelles, telles que le genre, l’âge, ou l’origine ethnique sont fortement atténués voire même supprimés durant des entretiens structurés.

Défis et limites

Manque de flexibilité

S’agissant cette fois-ci des défis et des limites des entretiens structurés, il faut savoir que le manque de flexibilité représente l’un des défis majeurs en la matière.

Pourquoi ? Tout simplement parce que cette méthode offre des avantages considérables en termes d’objectivité et d’équité, mais qu’elle peut également souffrir d’une certaine rigidité à même de ne pas convenir à toutes les situations.

Il faut notamment souligner la difficulté à s’adapter à des circonstances imprévues ou à des candidats dont le style de communication diffère. Les entretiens structurés sont principalement conçus pour suivre un ensemble prédéterminé de questions, ce qui signifie que les intervieweurs ont moins de marge de manœuvre pour ajuster leur approche en fonction des besoins spécifiques de chaque candidat. Or, cela peut rendre le processus moins adaptatif et moins réactif aux nuances individuelles.

Autre point : la standardisation des questions peut parfois ne pas couvrir tous les aspects pertinents d’une compétence ou d’une expérience. Certains candidats pourraient donc avoir des compétences clés ou une certaine valeur ajoutée qui ne seraient pas relevées par les questions prédéfinies, ce qui pourrait conduire à une évaluation incomplète de leurs capacités réelles.

Risque d’interprétation subjective

Contre toute idée reçue, bien que les entretiens structurés visent à réduire la subjectivité en standardisant les questions et les critères d’évaluation, ils ne sont pas complètement à l’abri de l’influence des perceptions individuelles des intervieweurs.

Malgré l’existence de questions prédéfinies, l’interprétation des réponses peut ainsi sensiblement varier en fonction de la compréhension personnelle de chaque intervieweur. La subjectivité peut surgir lors de l’évaluation des compétences non techniques, où les réponses peuvent être plus ouvertes à l’interprétation.

Par conséquent, il existe bel et bien un risque que des préjugés ou des opinions personnelles de l’intervieweur viennent involontairement influencer la comparaison et la notation des candidats.

Temps de préparation accru

Enfin, il est indéniable qu’en optant pour la technique des entretiens structurés, les entreprises devront investir du temps dans la conception minutieuse des questions, la création de grilles d’évaluation détaillées et la formation des intervieweurs.

Dans cette logique, ce processus de préparation peut s’avérer particulièrement chronophage par rapport aux entretiens non structurés, dans le cadre desquels l’interaction est souvent plus spontanée.

Entretiens structurés vs. semi-structurés

Flexibilité dans le questionnement

La flexibilité dans le questionnement représente l’un des points de distinction majeurs entre les entretiens structurés et semi-structurés.

Alors que les entretiens structurés suivent un ensemble fixe de questions prédéfinies, les entretiens semi-structurés offrent une certaine latitude aux intervieweurs pour ajuster leurs questions en fonction des réponses des candidats.

En pratique, les entretiens structurés s’accompagnent ainsi d’une séquence de questions à la formulation rigoureusement standardisée, ce qui garantit une évaluation uniforme de chaque candidat.

À l’inverse, les entretiens semi-structurés permettent aux intervieweurs d’ajuster leurs questions en fonction du contexte de l’entretien. Si une réponse du candidat suscite l’intérêt, l’intervieweur peut décider de creuser davantage dans ce domaine spécifique, offrant ainsi une flexibilité qui peut conduire à des échanges plus approfondis et informatifs.

Adaptabilité au candidat

L’adaptabilité au candidat représente un autre aspect fort qui distingue les entretiens structurés des entretiens semi-structurés.

Alors que les entretiens structurés suivent un script fixe, les entretiens semi-structurés offrent de leur côté une souplesse appréciable qui permet aux intervieweurs de s’ajuster en fonction des caractéristiques et des besoins spécifiques de chaque candidat.

Dans le cadre des entretiens semi-structurés, les intervieweurs ont alors la possibilité d’adapter leurs approches en fonction de la personnalité, du style de communication et des réponses du candidat. Or, cette flexibilité favorise une interaction bien plus naturelle en mesure de contribuer à créer un environnement d’entretien plus confortable pour le candidat.

Il faut donc retenir que l’adaptabilité au candidat peut s’avérer particulièrement précieuse lorsqu’il s’agit d’explorer des compétences interpersonnelles, telles que la communication et la capacité à travailler en équipe, des compétences qui peuvent être évaluées plus efficacement dans un cadre conversationnel moins rigide.

Mise en œuvre des entretiens structurés dans votre organisation

Dernier élément à prendre en compte : la mise en œuvre d’entretiens structurés au sein d’une organisation !

Il s’agit d’un processus complexe nécessitant aussi bien une planification minutieuse qu’un engagement continu envers des normes de recrutement considérées comme équitables. En d’autres termes, la première étape cruciale consiste ici à réaliser une analyse approfondie des compétences et des qualités requises pour les postes à pourvoir. Cette analyse permet d’identifier les domaines pour lesquels la standardisation des questions peut apporter une véritable valeur ajoutée, en favorisant une évaluation objective et cohérente des candidats.

Ensuite, l’idée est que les sessions pilotes jouent un rôle tout aussi crucial dans le processus de mise en œuvre de ces entretiens structurés. Ces sessions permettent d’évaluer l’efficacité des questions, la clarté des critères d’évaluation, et offrent l’opportunité de recueillir des retours constructifs de l’ensemble des intervieweurs avant le déploiement à grande échelle des entretiens structurés ainsi élaborés. Ni plus, ni moins.

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